"À la mi-temps, ça a gueulé" : le top des déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Thomas Darmon (Montpellier)
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CHAMPIONS CUP - La réaction franche de Thomas Darmon, les louanges de Romain Carmignani, la stratégie d'Anthony Jelonch, les questions de Julien Laïrle ou encore le réalisme de Laurent Travers... Voici le top des déclas du week-end !

À la mi-temps, ça a gueulé

Les Montpelliérains ont réussi leur entrée en lice. Pourtant, les Cistes ont vite été gelés par l’efficacité des London Irish. Menés 24-6 à la pause, les Héraultais ont été secoués dans les vestiaires comme l’explique Thomas Darmon. "À la mi-temps, ça a gueulé. On est mal entré dans cette partie, on a pris des points facilement, on leur a donné des ballons pour le faire…"

Rémi ? C’est la constance, il ne passe jamais à travers

Les Rochelais ont également soigné leurs début en Champions Cup. Et de quelle manière. Les Maritimes ont passé quarante-six points à Northampton en une heure de jeu. Symbole de ce déluge de puissance, Rémi Bourdeau a été particulièrement précieux dans les tâches obscures, laissant les trois-quarts. "Rémi ? C’est la constance, il ne passe jamais à travers. Il a une capacité à enchaîner les tâches et faire des choses que seules les spécialistes voient, saluait déjà l’entraîneur des avants Romain Carmignani Rémi fait des choses que Greg et Yoan ne savent pas faire et inversement."

On s’était dit qu’on devait montrer l’exemple pour plaquer et cogner fort

Dans une rencontre bien moins spectaculaire, le Stade toulousain a su répondre au défi physique du Munster. Sous l’épais brouillard de Limerick, les Rouge et Noir ont été dévastateurs dans l’exercice des ballons portés. Un véritable match référence pour Anthony Jelonch, une nouvelle fois à un niveau international, qui a vanté les facultés de combat de se coéquipiers. "Il est vrai que, pour certains, on s’était dit qu’on devait montrer l’exemple pour plaquer et cogner fort. C’était indispensable pour espérer gagner ici. Je crois que tout le monde a mis ce qu’il fallait dans ce secteur. C’était un bonheur de défendre avec tous ces mecs à côté. La victoire est là, c’est le principal".

Quand on est dominé comme ça dans les 20 dernières minutes, on peut se poser cette question-là

Changement d’ambiance à Bordeaux-Bègles. En déplacement à Gloucester, l’UBB s’est sabordée alors qu’elle menait largement les débats à l’heure de jeu. Trois essais encaissés en vingt minutes et une défaite rageante ont finalement privé Julien Laïrle de sourires à l’issue de la rencontre. "Quand on est dominé comme ça dans les 20 dernières minutes, on peut se poser cette question-là", répondait l’entraîneur après une question sur les différences entre les deux bancs. "Je ne sais pas si c’est le banc de Gloucester qui est meilleur, mais j’ai le sentiment que notre équipe a paniqué. Qu’on avait plus peur de perdre le match que l’envie de le gagner".

La semaine dernière, on chantait. Aujourd’hui, on déchante…

Le Racing 92 a lui subi une véritable dans son antre temporaire du Havre. Alors que la Champions Cup reste l’un des grands objectifs du club francilien, le Leinster a terrassé les Ciel et Blanc avec une réussite insolente en conquête (100%) et 60% de possession. Dans ces conditions, et avec un Josh van der Flier royal (deux essais), Laurent Travers n’a pu que constater les dégâts. "Si on s’est mis si souvent à la faute, c’est parce que nous avons été dépassés dans tous les secteurs. La semaine dernière, on chantait. Aujourd’hui, on déchante… Je ne suis pas aveugle : nous avons encore beaucoup de travail".

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