Faure: "De vrais casse-pieds!"

Par Rugbyrama
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Le nouveau pilier auvergnat Lionel Faure vient de passer quatre saisons aux Sale Sharks. Habitué de la H Cup, il nous livre son sentiment sur l'épreuve à venir et les Italiens de Viadana mais aussi sur son début de saison dans son nouveau club. Paroles.

Vous êtes un familier de cette compétition européenne. ExceptéClermont, quel est donc votre favori pour le titre ?

Lionel Faure: Pas facile... Les gros clubs, par la voix de Guy Novès, ont annoncé que le doublé coupe d'Europe/championnat était quasiment impossible. Néanmoins, je crois que Toulouse et le Munster ne seront pas loin cette saison...et sur les deux tableaux !

Le Munster vient d'encaisser trente points au Leinster...

L.F:(il coupe) Je le sais ! Mais je maintiens néanmoins mon pronostic ! On fera les comptes au mois de mai.

Vous avez longtemps joué àSale, dans la banlieue de Manchester. Que pensez-vous des clubs anglais cette saison ?

L.F: Bath et Leicester seront quarts de finaliste, c'est quasiment acquis. En revanche, j'ai peur que les autres (Harlequins, Sale, Northampton, London irish, Gloucester, NDLR) aient plus de difficultés. Je suis les résultats des Sharks toutes les semaines et pour tout dire, c'est un peu inquiétant. Même s'ils ont battu Leicester lors de la première journée, ils restent sur deux défaites à domicile. Ce n'est pas anodin. Ils auront du mal à vaincre le Stade toulousain au Stadium dimanche prochain.

Votre équipe affronte quant àelle les Italiens de Viadana. Que savez-vous d'eux ?

L.F: Mis à part Josh Sole et Carlo del Fava, il y a très peu d'internationaux italiens dans cette équipe. Ils ont pourtant des grosses individualités, des bons Australiens, des solides Néo-Zélandais... Il va falloir être très vigilant. Chaque fois que j'ai affronté des Italiens, ce fut toujours très compliqué. Ils donnent tout lors des quarante premières minutes, sont souvent à la limite de la faute, ralentissent les ballons au sol... Ce sont de vrais casse-pieds, des Latins dans toute leur splendeur !

Evoquons votre cas personnel. Après undébut de saison timide, vous vous êtes affirmé au sein du collectif auvergnat depuis deux matchs. Comment l'expliquez-vous ?

L.F: Nouveau club, nouveau pays, nouvelles structures... ce n'est jamais évident de s'adapter. Quand j'ai vu que j'étais remplaçant lors des quatre premiers matchs de championnat, je me suis évidemment posé des questions. J'en ai parlé avec Vern Cotter, qui m'a immédiatement rassuré. Il voulait simplement me laisser le temps de m'adapter à mon nouvel environnement.

Entre la résurrectionde Vincent Debaty et la confirmation de Thomas Domingo au plus haut niveau, vous êtes soumis à rude concurrence àClermont-Ferrand...

L.F: Je le savais dès le départ. Si j'avais voulu être peinard, j'aurai signé dans un club moins ambitieux. J'ai passé quatre ans à Sale. Mon concurrent s'appelait Andrew Sheridan. Notre cohabitation m'a été vraiment bénéfique. J'ai franchi un cap à ses côtés.

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