Poule 4: l'autre défi parisien

Par Rugbyrama
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Six équipes françaises dans la compétition, six poules. Avant le début de la Coupe d'Europe ce week-end, notre site propose une présentation de chaque groupe avec un zoom sur l'ambition du club hexagonal et un autre sur ses trois adversaires. Nouvel épisode avec la poule 4, celle du Stade français.

L'ambition du Stade français :

Il manque cruellement au deuxième plus gros palmarès français (13 fois champion de France) derrière Toulouse, un titre à l'échelle européenne. Et le Stade français a échoué à deux reprises sur la dernière marche (2001 et 2005) en H Cup. Comme chaque saison, le club de la capitale part donc à nouveau à la conquête de cette compétition. Mais cette saison, ce n'est peut-être pas le principal objectif. Ou du moins la principale préoccupation. En effet, Paris a connu un début de saison agité, avec une 13e place en Top 14 au soir de la 5e journée et un changement de staff quelques jours plus tard. Toutefois, depuis, tout va mieux et les hommes de Faugeron et Delmas ont repris leur marche en avant. Et ils seront certainement tentés de le prouver en Coupe d'Europe. Surtout qu'à l'image de Biarritz ou Toulouse, le tirage au sort a été plutôt clément pour la formation parisienne. La poule, composée de Bath, Edimbourg et l'Ulster, paraît en tout cas ouverte. Peut-être l'occasion de faire oublier les parcours chaotiques des deux dernières éditions, au cours desquelles les joueurs de la capitale ne s'étaient pas qualifiés pour les phases finales.

Les adversaires :

Bath : l'interrogation anglaise

Bath a souffert des affaires de drogue à l'intersaison, ce qui lui a fait perdre quatre bons joueurs. En plus, Butch James et Olly Barckley sont sérieusement blessés. Mais Steeve Meehan (ex-Stade français) sait optimiser un effectif. Quelques nouveaux talents sont à redouter tels Abendanon ou Banahan. Cette formation naguère glorieuse part toutefois dans l'inconnu.

Edimbourg : la fougue écossaise

Edimbourg peut-il devenir la surprise de cette H Cup ? Quart de finaliste en 2004, deuxième de sa poule lors de la dernière édition, la formation dirigée par Rob Moftat – le successeur d'Andy Robinson – s'est imposée la saison passée comme le dauphin du Munster en Ligue celtique. Equipe solide avec la poutre Hogg et un cinq rompu aux joutes internationales, la jeune et joueuse formation d'Edimbourg – 25 ans de moyenne d'âge – peut aussi compter sur la précision de la botte de Paterson, positionné à l'arrière.

Ulster : le mauvais élève irlandais

L'Ulster ne fait plus peur à personne depuis longtemps. La victoire de 1999 est maintenant très lointaine malgré quelques sursauts sporadiques et une réputation d'intransigeance à domicile (mise à mal quand même par Paris l'an dernier). Beaucoup de joueurs venant des clubs alentours donnant à l'équipe une forte identité locale. Mais si cette équipe recèle de vrais talents, elle n'a jamais su créer un collectif impressionnant comme ses voisines. Elle est surtout très faible à l'extérieur (neuf matchs consécutifs sans victoire loin de Belfast).

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