Haskell : "Nous voulons tout gagner"

Par Rugbyrama
  • Stade français James Haskell
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Brillant vainqueur d'Edimbourg, Paris a très bien entamé sa Coupe d'Europe. Le déplacement à Bath dimanche paraît plus difficile mais les Parisiens, qui ont fait de la H Cup l'un de leurs principaux objectifs, sont sûrs de pouvoir y faire un coup. Le 3e ligne anglais James Haskell le confirme.

Vous êtes un des joueurs les plus utilisés au Stade français, ne ressentez-vous pas un besoin de souffler ?

James HASKELL : Non absolument pas, je suis toujours prêt à jouer. D’abord, je suis le seul troisième ligne disponible. Il va falloir que je joue à la fois 6, 7 et 8. Je vais donc m’entraîner dur cette semaine. Sérieusement, j’arrive dans cette équipe du Stade français. Il est naturel d’avoir envie de jouer. Je veux montrer mes capacités à mes coéquipiers et à mes entraîneurs. Je suis venu au Stade français pour jouer, pour bien jouer et pour retrouver le XV de la Rose.

Martin Johnson était à Paris, il y a quelques semaines, l’avez-vous vu ?

J.H. : Oui, je l’ai vu. Il m’a dit qu’il était satisfait de ma façon de jouer et de mon niveau. Mais il reste encore ce match à Bath et le choc face à Perpignan au Stade de France avant qu’il n’arrête sa sélection. Je dois continuer de jouer sans me préoccuper d’une éventuelle cape. C’est encore prématuré.

Vous évoquez Bath, où le Stade français se déplacera ce week-end. Que pouvez-vous nous dire de cette équipe ?

J.H. : Je peux dire que je n’ai jamais aimé jouer contre eux. Bath est une équipe rude. Elle est composée de joueurs de très haut niveau. Des joueurs qui ont particulièrement préparé la venue du Stade français. C’est un challenge de taille qui nous attend. Peut-être le challenge le plus important depuis le début de saison.

Vous rappelez-vous d’un souvenir d’un match contre Bath lorsque vous évoluiez avec les Wasps ?

J.H. : Les matchs entre les Wasps et Bath ont toujours été très serrés. Je me rappelle d’une rencontre où nous étions menés à la mi-temps, 20 à 8. Et nous l’avons finalement emporté. Je ne me souviens plus du score final, mais c’était vraiment un match spécial. Notre remontée en deuxième mi-temps avait été fantastique.

Prouve-t-elle qu’il est possible de gagner au Recreation Ground, leur stade ?

J.H. : Oui, mais pas sans heurts. Il va falloir être concentré en défense si nous voulons avoir une chance de l’emporter là-bas.

Quelles sont les forces de cette équipe ?

J.H. : C’est d’abord, une équipe extrêmement forte physiquement. A la manière de Toulouse, elle aime tenir le ballon. Elle n’hésite pas à jouer de n’importe où sur le terrain. Elle possède des joueurs pour cela : Nick Abenandon à l’arrière par exemple ou leurs ailiers, capables de tenir ce ballon. C’est pour cela que la défense sera primordiale samedi.

Le Stade français a-t-il les moyens d’aller gagner à Bath ?

J.H. : Nous n’avons pas le choix. Malgré nos blessés, il faut aller s’imposer à Bath. La H Cup ne permet aucun faux pas. Mais, oui, je pense que nous pouvons gagner. A force d’enchaîner les victoires, l’équipe a accumulé une grande confiance et cela est très positif. Nous pouvons battre Bath, à condition de jouer pendant 80 minutes. Il ne faut pas s’arrête après la mi-temps comme nous l’avons fait contre Edimbourg.

D’autant que la H-Cup est un objectif majeur du club. Le ressentez-vous ?

J.H. : Pas vraiment. Ce que je sais, c’est que Jacques Delmas et Didier Faugeron abhorrent la défaite. Je me suis aperçu qu’en France, certaines équipes ne se déplaçaient pas. Elles se contentaient de gagner leurs matchs à domicile. Ce n’est pas le cas ici. Nous voulons tout gagner. Bath y compris.

Pouvez-vous nous dire un mot sur Jacques Delmas, un entraîneur avec des méthodes très latines, bien différentes de ce que vous avez connu jusqu'à présent ?

J.H. : Peu importe la méthode, c’est un très bon entraîneur et il n’y que cela qui compte. Sous ses ordres, je joue mon meilleur rugby depuis longtemps. Didier et lui m’aident à progresser. J’espère que cela va durer.

Quatre mois après votre installation à Paris, vous ne regrettez donc pas votre choix d’avoir quitter l’Angleterre ?

J.H. : Non. J’effectue le meilleur début de saison de ma carrière. J’apprends au contact de très grand troisième ligne. Je suis vraiment heureux ici. J’aime Paris, j’aime les Français. Tout est merveilleux ici.


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