Un point, c'est tout...

Par Rugbyrama
  • Didier FAUGERON  Jacques DELMAS Stade français Top 14
    Didier FAUGERON Jacques DELMAS Stade français Top 14
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Pour décrocher une qualification pour les quarts de finale, il suffit d'un seul point au Stade français samedi face à Edimbourg. Mais, Paris ne veut pas se contenter d'une simple qualification. L'espoir de jouer à domicile un éventuel quart passe donc par une victoire en Ecosse...

Jamais, depuis deux ans, le Stade français n'a été si proche de retrouver le gotha européen. Pour se qualifier pour les quarts de finale de la compétition, le club de la capitale n'a en effet besoin que d'un tout petit point, samedi face à Edimbourg sur la pelouse de Murrayfield. Un challenge qui semble largement à sa portée. Seulement voilà, Paris a encore connu une semaine de préparation contrariée. Pénible. Mardi, c'est durant le premier entraînement de la semaine que les joueurs ont appris la lourde sanction de David Attoub (ndlr : suspension de 70 semaines pour être "entrer en contact dans la zone des yeux /ou dans les yeux du joueur" de l'Ulster Stephen Ferris). Une nouvelle qui a plombé la séance d'entraînement. "C'est vrai que ça a été compliqué, reconnaît Jacques Delmas. Les joueurs étaient abattus et nous n'avons pas pu travailler correctement." "Depuis plusieurs semaines, nous ne sommes pas épargnés par les mauvaises nouvelles, reprend Julien Arias. Ça commence à être lourd. Disons que c'est une péripétie de plus et qu'il va falloir rebondir au plus vite. Pour cela, une qualification pour les quarts de finale de la Coupe d'Europe pourrait nous offrir une bonne bouffée d'oxygène."

Justement, parlons-en de l'oxygène. Paris en a bien besoin. Chahuté en Top 14 (McKenzie et Dominici écartés en septembre), secoué par des difficultés d'ordre administratif (reconstruction de Jean-Bouin), malmené par les aléas météorologiques (annulation du match à Bruxelles, changements intempestifs des lieux d'entraînements), sans oublier les suspensions (Dupuy et Attoub) et les blessés longue durée (Parisse, Liebenberg, Oelschig...), le club du président Guazzini connaît une saison difficile. "Et pourtant, nous sommes encore là, sourit Didier Faugeron, l'entraîneur des trois-quarts parisiens. Si j'ose dire, on a même la possibilité de choisir de jouer ou non un quart de finale de Coupe d'Europe à domicile." Pour cela, il faut imaginer le scénario idéal. Et cela passe impérativement par une victoire à Edimbourg, si possible avec le bonus offensif (un scénario vraiment idéal...).

"Faire preuve de patience"

Ensuite, évidemment, tout dépendra des résultats des autres poules. "Pensons d'abord à la qualification, assure Delmas. Après, il sera temps de sortir la calculatrice pour savoir si nous pourrons recevoir." Pragmatique, l'ancien technicien biarrot. Et pour cause. Il se méfie au plus haut point de cette équipe d'Edimbourg. Une formation écossaise invaincue cette saison en Coupe d'Europe sur ses terres. Deux matchs, deux victoires. Certes, ces deux succès se sont matérialisés par des scores étriqués (ndlr : 17-13 contre l'Ulster et 9-6 contre Bath), mais à chaque fois, Paterson et ses partenaires ont su préserver l'essentiel. Et, forcément, ça inquiète Delmas. La raison ? Depuis le début de la saison, les Stadistes n'ont pas encore réussi à s'imposer à l'extérieur en Top 14. Leur seul fait d'arme hors de leur base, c'est à Bath qui sont allés le chercher. Une victoire (27-29) qui leur permet aujourd'hui d'espérer. "Ne galvaudons pas cette chance, prévient encore Delmas. On sait que cette équipe écossaise est solide à domicile, qu'elle a une forte capacité à conserver le ballon, qu'elle est capable d'enchaîner huit à dix temps de jeu sans rendre le ballon. Ce ne sera pas simple. Pour atteindre notre objectif, il faudra donc faire preuve de patience." Et justement, ça tombe mal, après deux années de disette, le Stade français est impatient de retrouver les quarts de finale de la Coupe d'Europe...

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