Radosavljevic: "On n'a pas réinventé le rugby"

  • Ludovic Radosavljevic - Clermont Llanelli - 14 decembre 2013
    Ludovic Radosavljevic - Clermont Llanelli - 14 decembre 2013
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Entré rapidement en cours de jeu après la sortie sur blessure de Thierry Lacrampe, le demi de mêlée clermontois est revenu sur la grosse performance de son équipe, à Llanelli.

Avez-vous été surpris par l'adversité pendant la première heure de jeu ?

Ludovic RADOSAVLJEVIC: On connaissait les qualités de nos adversaires du jour et au vu de ce qu'on a eu la semaine dernière, on savait que ce serait difficile. On est allé chercher la victoire avec les tripes, avec en prime ce point de bonus. L'important est acquis.

Votre seconde période a été plus aboutie. Que s'est-il passé à la mi-temps ?

L.R: On s'est dit les choses qu'il fallait. Personne ne voulait que la H Cup ne se termine ce week-end. On a fait le nécessaire.

Avez-vous hésité, sur la série de mêlées qui amène l'essai de pénalité, avec la possibilité de prendre les trois points ?

L.R: Non, pas du tout. Je discutais simplement avec Brockie (James, NDLR) pour décider du lancement à enclencher, au cas où la mêlée serait plus stable. Quand on a vu qu'on prenait l'ascendant sur eux dans ce secteur, le choix de ces mêlées était logique. On a appuyé là où ça faisait mal et cela a marché. Tant mieux pour nous. Pour cette série de mêlées comme pour l'ensemble du match, il faut féliciter les "gros".

Un mot sur les conditions climatiques dantesques...

L.R: La pluie, le vent... Forcément dans ces conditions, le jeu de mouvement devient difficile à mettre en place. On revient sur des plans de jeu un peu plus simples. Du jeu d'avants à une passe, du jeu au pied d'occupation. On n'a pas réinventé le rugby sur ce match mais les cinq points sont là et c'est bien le plus important.

Vous prenez une première option sur la qualification...

L.R: Non, pas encore. Il nous reste encore deux matchs très compliqués, à commencer par un déplacement aux Harlequins. On aborde cela dans une meilleure position qu'eux, O.-K., mais rien n'est fait.

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