Clerc : "Besoin de se tester"

Par Rugbyrama
  • Vincent Clerc - France - Juillet 2011
    Vincent Clerc - France - Juillet 2011
Publié le Mis à jour
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L’Irlande va se confronter à son cauchemar : Vincent Clerc, ailier aux 7 essais en 6 confrontations. Touché au genou pendant la préparation, le héros de Croke Park en 2007 puis bourreau durant le Mondial français est finalement d’attaque. Titulaire et prêt à faire parler la poudre.

Opéré du genou vendredi 29 juillet, pensiez-vous pouvoir être candidat à ce match contre l’Irlande ?

Vincent CLERC: C’était une opération anodine. Il fallait juste attendre que tout cicatrise bien. J’ai repris vendredi dernier et j’ai suivi un programme individualisé pendant nos jours de repos avec de la musculation, une séance de sprint et du 15’15’ (15 secondes en sprint, 15 secondes en récupération N.D.L.R.). J’ai aussi repris le ballon. C’était clair dès le départ que je pourrai postuler. Le professeur Boussaton qui m’a opéré m’avait dit que je reprendrai normalement sans phase de réathlètisation.

Êtes vous surpris d’avoir été retenu ?

V.C: Je ne me suis pas posé la question. Je savais que je jouerai un des deux matchs. Si ce n’était pas celui-là, ça aurait été l’autre. Cela n’a pas été annoncé comme ça mais il est évident que tout le monde va jouer : c’est le but des matchs amicaux de préparation. Je suis content de débuter. Mais vraiment, je n’avais pas réfléchi à la composition. J’ai surtout pensé à reprendre l’entraînement, me remettre au travail.

Historiquement, les titulaires présumés du XV de France jouent les tests matchs en France ?

V.C: En 2007, c’était différent, il y avait trois matchs de préparation. Moi, je ne rentre pas dans cette logique. Il y a des blessés, des essais à faire. Il y a une optique de rotation et de construction d’un groupe homogène.

Un triangle inédit vous attend à l’arrière ?

V.C: C’est vrai mais j’ai déjà joué avec Damien Traille et Alexis Palisson. Alexis est un relanceur qui aime se proposer. Il est dans une dynamique d’ailier qu’on retrouve au Stade toulousain avec Maxime Médard ou Cédric Heymans. Damien est un arrière très sûr. Quand on est à ses côtés, on peut avoir une grande confiance. Il est fort sur les ballons hauts, fort à la conservation et sait aussi faire jouer après lui. Il est capable de rassurer. C’est inédit mais ça devrait bien se passer.

Ce sera le dernier match en France avant le Mondial en Nouvelle-Zélande. Quelle en est l’importance à vos yeux ?

V.C: Je sais que l’engouement va y être. J’ai voulu récupérer des places et on m’a dit que Chaban-Delmas était déjà à guichets fermés. Nous sommes impatients de nous sentir soutenus. C’est important En 2007, nous étions très soutenus. Cette fois, le Mondial est loin, en Nouvelle-Zélande et beaucoup auraient pu s’en détacher. D’autant que l’équipe de France a été irrégulière. Mais les gens ont envie qu’on réussisse. Ils savent qu’on se prépare avec envie, sérieux. Ils sont derrière nous. Maintenant, on a des responsabilités vis à vis du public.

L’Irlande est-elle un adversaire idéal ?

V.C: Les Irlandais ont des places à gagner dans le squad. Ce sera un match difficile. Mais on a besoin de repères, de se tester alors ce sera intéressant. Il y a une envie de résultat mais aussi de tenter des choses.

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