Florilège d'émotions

Par Rugbyrama
  • john smit afrique du sud 2011
    john smit afrique du sud 2011
Publié le Mis à jour
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Des adieux, des essais, des déceptions, des gestes de classe... Une Coupe du Monde, c'est avant tout une succession d'image fortes, en toute subjectivité. Retour en quelques points sur ce qui nous a marqué pendant ces sept semaines sur le toit du rugby planétaire.

Les adieux – On ne verra plus ni Victor Matfield, ni John Smit sur la scène internationale. Les deux champions 2007 ont fait leurs adieux au cours d'une émouvante conférence de presse à Wellington après leur élimination assez injuste face à l'Australie.

Shane Williams aussi ne jouera plus sous le maillot rouge du pays de Galles, même s'il fera peut-être encore un match le 3 décembre contre l'Australie. On aurait aimé que son dernier essai lors de la petite finale offre la troisième place aux Gallois.

Jonny Wilkinson – Le cru 2011 restera son plus médiocre en terme de niveau sportif, c'est entendu mais pour l'avoir côtoyé presque au jour le jour, on ne pouvait faire le moindre bilan sans parler de la classe, de la gentillesse, de la disponibilité et de la... culture littéraire de ce grand monsieur. Chapeau bas

Les buteurs – Quel désastre ! Les buteurs de presque toutes les équipes se sont plantés dans les grandes largeurs. C'est sans doute à cause du dernier ballon Gilbert mais finalement, cette situation nous a presque fait plaisir, ça nous a ramené dans les années 70-80 et ça a donné du rugby une image moins robotique. Les buteurs ne sont pas des machines, moins encore aujourd'hui qu'hier avec les tonnes de contacts qu'ils subissent par match.

Les essais – La toupie de Vincent Clerc échappant à toute la défense adverse pour marquer le premier essai des Français contre l'Angleterre ; le crochet de Gonzalez-Amorosino sous la pluie de Wellington contre l'Ecosse pour envoyer son équipe en quart ; le festival d'Israel Dagg pour envoyer Ma'a Nonu derrière la ligne contre l'Australie ; les trente phases de jeu des Gallois qui ont permis à Halfpenny de réduire le score à la fin de la petite finale. Autant de coups d'éclats qui se sont imprimés dans notre mémoire.

Les gestes – L'ouvreur namibien Theuns Kotze qui se paye le luxe de réussir trois drops en cinq minutes contre les Fidji. Entendra-t-on encore parler de lui ? La bise de Steve Thompson sur Mario Ledesma en plein match Argentine-Angleterre. Cela méritait-il une pénalité ? Les Tonguiens qui disjonctent sur la dernière mêlée face à la France, enivrés par leur victoire historique. Faut-il leur en vouloir ? Paul Williams, l'arrière des Samoa, qui réussit un cadrage-débordement magnifique contre les Fidji. Pourra-t-il le rééditer en top 14 avec le Stade français ?

La déception – Les All Blacks incapables de se procurer une seule occasion d'essai sur un mouvement offensif en finale contre les Bleus. Après tout ce qu'on avait lu et entendu, ça faisait vraiment tâche à l'image du chevalier blanc, Richie McCaw, qui s'est laissé aller à agresser Morgan Parra. Les Fidji, qui ont donné raison aux clichés qui en font des rois de l'inconstance. Stephen Jones qui ne prit pas assez ses responsabilités sur une situation de drop qui aurait pu envoyer les Gallois en finale contre la France.

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