Le sourire d'Imanol

Par Rugbyrama
  • Imanol Harinordoquy, France, February 26 2010
    Imanol Harinordoquy, France, February 26 2010
Publié le Mis à jour
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Titulaire ce soir face à l'Irlande, Imanol Harinordoquy savoure son retour en forme. Sa blessure à un pied, qui l'a contraint à "cogiter", n'est plus qu'un mauvais souvenir. Et si le Biarrot débutera la rencontre en tant que troisième ligne aile et pas en huit, il ne s'en formalise pas plus que ça.

Après avoir "tourné comme un lion en cage", durant la première partie de la préparation du XV de France à la Coupe du monde, Imanol Harinordoquy sourit à nouveau. Jusqu'au début du stage de Falgos, le Biarrot a en effet été contraint de soigner une blessure à un pied (aponévrose), qui l'a écarté du groupe des valides pendant près de trois semaines. "Cela a été long, reconnaît-il. Je n'étais pas épanoui. J'ai même pas mal cogité. Mais, dès que j'ai pu reprendre la course, tout s'est vite enchaîné".

Le voilà donc titulaire sur une aile de la troisième ligne des Bleus pour affronter l'Irlande, ce samedi, à Bordeaux. Absent des terrains depuis le 13 mai dernier, le capitaine de la touche tricolore s'attend à souffrir. "Physiquement, nous avons chargé lors de cette préparation et je pense que nous ne serons pas au top pour ce premier match, avance-t-il. Il va nous permettre de valider cette préparation physique. Et puis, personnellement, il me faut toujours un ou deux matchs pour retrouver le rythme de la compétition". A 31 ans, le Basque s'apprête à disputer la troisième Coupe du monde, après celles de 2003 et de 2007, d'une carrière riche, pour l'heure, de 69 sélections."Nous allons jouer deux matchs amicaux et je trouve que c'est une bonne mesure, juge-t-il, fort de cette longue expérience internationale. Même en club, je ne suis pas un adepte de les multiplier lors de l'avant-saison. Là, nous limitons les risques de blessures. Lors de ce premier match, c'est sûr, nous allons être confrontés à des problèmes : cela va nous servir de base de travail pour le retour".

"Aider Lakafia"

Car Harinordoquy voit l'Irlande comme un sparring-partner idéal, avant de rallier la Nouvelle-Zélande. "Les Irlandais sont pénibles à jouer, estime-t-il. Ils vous nous contraindre à travailler dans les rucks, à répondre présent au combat, à vite trouver les bons réglages en touche. Nous voudrons gagner car le résultat prime dans notre sport". Mais il ajoute, en rigolant : "Enfin, gagner, mais pas de façon trop écrasante non plus, pour que nous soyons obligés de continuer à travailler..." Le Basque, lui, le fera donc depuis le flanc de la troisième ligne des Bleus. Exit le numéro huit qui lui plaît tant : ce dernier a été confié à Raphaël Lakafia, le seul débutant du goupe France. Comme au BO, où le jeune Wallisien (22 ans) a réussi une saison exemplaire à ce poste. "Cela ne me titille pas, confie Harinordoquy, l'un des piliers de l'ère Lièvremont. Deux numéros huit ont été pris dans le groupe (Lakafia et Picamoles, NDLR) et ce n'est pas pour les laisser au placard. Je pense que ma polyvalence sera utilisée sur des fins de matchs. Je suis déjà très heureux de débuter. "Lakaf" est un garçon très émotif, il se met beaucoup de pression. Avec le "Yach" (Dimitri Yachvili, NDLR), nous serons là pour l'aider".

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