Warburton: "Je comprends qu'il ait sorti le carton rouge"

Par Rugbyrama
  • 2011 Rugby World Cup Wales Sam Warburton
    2011 Rugby World Cup Wales Sam Warburton
Publié le Mis à jour
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Le capitaine des Gallois Sam Warburton est revenu sur le fameux plaquage qui a fait basculer la demi-finale face aux Français le week-end dernier. Le joueur de 23 ans reconnait que sa sanction "n'était pas immeritée" et ne veut pas créer la polémique. Fair-play et bonne éducation garantis.

Pour la première fois depuis la demi-finale perdue de peu contre la France, Sam Warburton s'est exprimé aux journalistes de Midi Olympique. Détendu et souriant, habillé d'un simple jean et d'un pull over, le capitaine du pays de Galles est venu assister à la finale entre la France et les All Blacks en simple spectateur : "Évidemment, c'est un peu difficile pour moi d'être dans les tribunes aujourd'hui.  Il faut être réaliste : si je n'avais pris qu'un carton jaune contre la France comme certains l'auraient souhaité, j'aurais été suspendu et j'aurais manqué la finale. Alors j'aurais de toute façon vu ce match sans être sur la pelouse."

Huit jours après les faits, il a accepté de revenir sans problème sur le fameux plaquage cathédrale sur Vincent Clerc qui lui valu l'un des cartons rouges les plus célèbres de l'histoire du rugby. Souffre-t-il encore de cet instant fatidique ? "Oui, bien sûr. J'y pense encore et c'est encore très frais dans mon esprit. Mais je dois reconnaître, avec le recul, que cette sanction n'était pas imméritée. Je comprends que M.Rolland ait sorti le carton rouge."

"Sur le moment, je ne m'en suis pas rendu compte"

Le plus jeune capitaine de l'histoire de la Coupe du monde, nous a fait part de tous les sentiments par lesquels il est passé : "Sur le moment, je ne me suis pas rendu compte de la gravité de mon geste. Je voulais tout donner, c'était une demi-finale mondiale ! Je savais que c'était un énorme plaquage mais pas plus... C'est en revoyant les images sur l'écran géant depuis le banc que j'ai pris conscience que je l'ai bien soulevé et laissé tomber à terre." Assez fataliste, Sam Warburton semblait avoir malgré tout surmonté la peine ressentie sur le moment : "Mes coéquipiers ont été particulièrement nobles avec moi. Ils sont venus me parler et me soutenir avec une sincérité touchante." Ils lui ont d'ailleurs fait le cadeau de rivaliser à quatorze contre quinze comme s'ils avaient gardé en eux toute son énergie.

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