Ils pouvaient prétendre à une place, ils ont finalement été laissés sur le bord de la route

  • Ollivon, Grosso, Taofifenua
    Ollivon, Grosso, Taofifenua
  • Thomas Domingo (XV de France) lors de la tournée d'été en 2014
    Thomas Domingo (XV de France) lors de la tournée d'été en 2014
  • Wenceslas Lauret, le troisième ligne du Racing - avril 2015
    Wenceslas Lauret, le troisième ligne du Racing - avril 2015
  • Maxime Machenaud - XV de France entraînement - 11 mars 2014
    Maxime Machenaud - XV de France entraînement - 11 mars 2014
  • Médard - France Angleterre - 1 février 2014
    Médard - France Angleterre - 1 février 2014
Publié le
Partager :

COUPE DU MONDE 2015 - Outre les cas Camille Lopez et Maxime Mermoz, déjà abordés sur notre site, focus sur sept joueurs qui pouvaient légitimement croire en leurs chances de figurer dans la liste des 36 de Philippe Saint-André mais qui ne verront (sauf cas de blessure) finalement pas le Mondial en Angleterre.

Thomas Domingo

  • Pourquoi il pouvait y croire:
  • Thomas Domingo, c'est quand même 36 sélections en Bleu (dont un Grand Chelem en 2010) et 35 matchs européens avec Clermont. Une belle expérience donc mais surtout une certaine assurance en mêlée fermée et un dynamisme indéniable dans le jeu courant. L'un des tous meilleurs spécialistes du poste en France.
  • Comment justifier son absence:
  • Pour le coup, l'explication est simple. Son coéquipier et concurrent en club, Vincent Debaty, lui est passé devant dans la hierarchie, lui "chipant" sa place de titulaire lors des rencontres importantes de la formation auvergnate. Le Belge a mis les staffs du XV de France et de l'ASMCA d'accord en quelques matchs, dont un Angleterre-France mémorable. Domingo paie aussi l'ascension des jeunes Ben Arous et Chiocci.
Thomas Domingo (XV de France) lors de la tournée d'été en 2014
Thomas Domingo (XV de France) lors de la tournée d'été en 2014

Romain Taofifenua

  • Pourquoi il pouvait y croire:
  • Derrière l'incontournable Maestri et les deux Parisiens Papé et Flanquart, le dernier strapontin en deuxième ligne se jouait entre Romain Taofifenua et Sebastien Vahaamahina. Tout portait à croire que le Toulonnais partait avec une longueur d'avance. Malgré une concurrence monstrueuse au RCT (Bakkies Botha et Ali Williams, dans une moindre mesure Jocelino Suta), l'ancien Catalan tire son épingle du jeu sur la Rade et dispose d'un temps de jeu important dans la rotation d'effectif. A semblé progresser dans tous les domaines cette saison.
  • Comment justifier son absence:
  • Le staff tricolore lui a donc préféré Sébastien Vahaamahina, qui n'a pourtant jamais convaincu en Bleu, mais qui est titulaire indiscutable en club. Un critère important aux yeux de Yannick Bru.

Wenceslas Lauret

  • Pourquoi il pouvait y croire:
  • Régulièrement appelé dans les groupes élargis de Philippe Saint-André, le flanker francilien pouvait clairement envisager figurer dans cette liste des 36. Surtout que PSA n'est pas spécialement connu pour changer ses habitudes. Son profil de plaqueur-gratteur très efficace (également bon sauteur en touche), proche de celui de Thierry Dusautoir l'a souvent condamné à rester en tribunes (sept sélections seulement) mais ses qualités sont indéniables et sa régularité remarquable. L'ancien Biarrot réalise une saison aboutie au Racing, où il est devenu indispensable, au même titre que Bernard Le Roux, qui a lui été sélectionné...
  • Comment justifier son absence:
  • Lauret est victime du retour de Fulgence Ouedraogo, absent depuis juin 2014, dans le groupe France. La convocation du Montpelliérain est une véritable surprise, peut-être la plus grosse de la liste. Le Racingman est donc "sacrifié" au profit d'une troisième ligne plus complémentaire, avec le profil plus coureur de Ouedraogo.
Wenceslas Lauret, le troisième ligne du Racing - avril 2015
Wenceslas Lauret, le troisième ligne du Racing - avril 2015

Charles Ollivon

  • Pourquoi il pouvait y croire:
  • Un pur numéro huit comme on n'en fait plus beaucoup! Puissant, rapide et agile. Seul Louis Picamoles est vraiment un cran au-dessus à son poste en France. Le Bayonnais pouvait donc croiser les doigts pour que Saint-André parte avec deux "vrais" numéro huit en Angleterre. Ou alors espérer griller la politesse à Damien Chouly, décevant lors de ses dernières sorties en Bleu.
  • Comment justifier son absence:
  • Par la présence d'un seul véritable numéro huit, accompagné de deux joueurs polyvalents, capables d'évoluer aussi bien au centre que sur le flanc de la troisième ligne: Chouly, donc, et le Rochelais Loann Goujon.

Maxime Machenaud

  • Pourquoi il pouvait y croire:
  • Le demi de mêlée francilien est dans la forme de sa vie. Ces dernières semaines, il semble porter le Racing sur ses seules épaules. A tel point que ses propres entraîneurs le désigne comme la seule satisfaction d'un club qui doute actuellement. Sur la forme du moment, Machenaud est sans conteste le meilleur numéro neuf français.
  • Comment justifier son absence:
  • Un temps adepte de la politique de l'homme en forme, PSA a changé son fusil d'épaule et a décidé de conserver une majorité du groupe du Tournoi des Six Nations. Dans cette optique, il maintient sa confiance aux concurrents de Machenaud (Parra, Tillous-Borde et Kockott) même si ils ne sont pas tous forcément à la hauteur cette saison. On pense notamment au Castrais, qui n'est lui au contraire pas dans la forme de sa vie.
Maxime Machenaud - XV de France entraînement - 11 mars 2014
Maxime Machenaud - XV de France entraînement - 11 mars 2014

Rémy Grosso

  • Pourquoi il pouvait y croire:
  • Même s'il n'a jamais connu les Bleus, l'ailier tarnais n'aurait pas volé sa convocation. Malgré les difficultés du CO, l'ancien Lyonnais a explosé cette saison. Huit essais en quinze titularisations dont un triplé contre Clermont. Surtout, il a souvent dégagé une impression de puissance incroyable. Inarrêtable par moments! Un profil de déménageur que ne possède pas le XV de France à l'aile.
  • Comment justifier son absence:
  • Outre l'inamovible Yoann Huget et la révélation Noa Nakaitaci, le staff français a choisi de miser sur la polyvalence de Sofiane Guitoune, au détriment de Grosso. Le Girondin peut évoluer à l'aile mais aussi à l'arrière ou même en tant que second centre. Le manque d'expérience du Castrais et son absence du groupe par le passé expliquent peut-être aussi la frilosité de Saint-André dans ce cas.

Maxime Médard

  • Pourquoi il pouvait y croire:
  • Comme Machenaud, Maxime Médard est en forme. De son propre aveu, l'arrière toulousain a tout fait pour faire partie de cette liste, et cela s'est vu! Des prestations de haut vol dernièrement avec Toulouse sur la pelouse de Toulon, du Stade français ou encore face à Brive. De la vitesse, des crochets, de l'intelligence tactique, Médard est tout simplement revenu à son meilleur niveau.
  • Comment justifier son absence:
  • A l'arrière, tout est clair pour Philippe Saint-André: Scott Spedding et Brice Dulin se partagent le poste. Le staff aurait tout de même pu faire une place à Médard en tant que polyvalent (arrière/ailier) mais il a plutôt choisi Sofiane Guitoune pour remplir ce rôle...
Médard - France Angleterre - 1 février 2014
Médard - France Angleterre - 1 février 2014

Auraient pu également être cités: Antoine Burban, Raphaël Lakafia, Jonathan Wisniewski, Pierre Bernard, Jonathan Danty, Teddy Thomas.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?