Le Japon progresse petit à petit pour briller lors de son Mondial

Par Rugbyrama
  • Ayumu Goromaru (Japon) face à la Roumanie - 2014
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  • Eddie Jones dirigera le Japon à la Coupe du monde 2015
    Eddie Jones dirigera le Japon à la Coupe du monde 2015
  • Fumiaki Tanaka (Japan) face aux Barbarians - le 25 novembre 2015
    Fumiaki Tanaka (Japan) face aux Barbarians - le 25 novembre 2015
Publié le Mis à jour
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COUPE DU MONDE - Le Japon entend bien profiter du Mondial-2015 pour s'installer par le jeu comme une nation majeure du rugby, à quatre ans de sa Coupe du monde.

En attendant le rendez-vous planétaire organisé à la maison, en 2019, les "Brave Blossoms" se sont donnés les moyens de briller dès cette année. Entré pour la première fois de son histoire dans le Top 10 mondial en 2014 (14e aujourd'hui) au bout d'une série de dix victoires consécutives, dont une face à l'Italie, le Japon, conduit par l'ancien entraîneur des Wallabies Eddie Jones, a pour objectif d'atteindre les quarts de finale en Angleterre.

Pour un autre ancien sélectionneur de l'Australie, Robbie Deans, désormais entraîneur des Panasonic Wild Knights, le Japon ne joue pas dans la même cour que l'Afrique du Sud. Mais les autres adversaires du groupe B restent à sa portée. Ils voient plus loin que les Springboks, ils regardent vers les Samoa, l'Ecosse et les Etats-Unis et je crois qu'ils sont parfaitement capables de gagner ces matches, assure le technicien néo-zélandais, quintuple vainqueur du Super Rugby à la tête des Canterbury Crusaders. Nous devons probablement gagner trois matches dans notre poule. Si nous sommes assez bon, nous allons le savoir. Mais c'est notre but: faire les quarts de finale, confirme Eddie Jones.

Eddie Jones dirigera le Japon à la Coupe du monde 2015
Eddie Jones dirigera le Japon à la Coupe du monde 2015

Jones: "Nous pouvons être l'équipe de la Coupe du monde"

Pour y arriver, les Japonais devront régler leurs problèmes défensifs, mis au jour lors de la récente Coupe des nations du Pacifique, et être plus disciplinés dans les rucks, véritable point noir des "Braves Blossoms". Nous n'en sommes pas loin, avait estimé Jones mi-août après une large défaite contre une sélection internationale (World XV) entraînée par Deans (42-20).

Eddie Jones pourra en tout cas s'appuyer sur plusieurs joueurs de talents. A commencer par le minuscule (1,66 m) demi de mêlée des Highlanders, auréolé du titre de Super 15, Fumiaki Tanaka, dont le talent et la vista sont largement appréciés en Nouvelle-Zélande. Devant, la troisième ligne offre une certaine sûreté avec deux cadres de l'équipe: Michael Leitch, un Néo-Zélandais immigré enfant au Japon, et Hendrik Tui, lui aussi d'origine kiwie, et arrivé à 19 ans dans l'archipel. Les deux évoluent dans le Super 15, respectivement aux Waikato Chiefs et aux Queensland Reds. Enfin, derrière, Jones disposera d'un capitaine buteur en la personne de l'arrière Ayumu Goromaru et d'un atout au centre avec la dernière recrue des Waratahs, Kotaro Matsushima.

Fumiaki Tanaka (Japan) face aux Barbarians - le 25 novembre 2015
Fumiaki Tanaka (Japan) face aux Barbarians - le 25 novembre 2015

Nous pouvons y aller et être l'équipe de la Coupe du monde, un peu comme la Colombie au dernier Mondial de foot, a espéré l'entraîneur australien, né d'une mère japonaise. Vous pouvez jouer du rugby de qualité et peut-être ne pas remporter les victoires que vous méritez. Mais cela fera dire aux gens: "Le Japon est un sérieux pays de rugby maintenant".

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