L'Italie veut "mettre le doute" aux favoris que sont la France et l'Irlande
Le sélectionneur de l'équipe d'Italie Jacques Brunel a invité samedi ses joueurs à "mettre le doute" aux favoris que sont la France et l'Irlande dans la poule D de la Coupe du monde, qui débute vendredi en Angleterre.
Ils sont favoris avant les matchs mais on verra à la fin si les favoris ont gagné, a déclaré Brunel lors d'une conférence de presse organisée à Rome à la veille du départ de la Squadra pour l'Angleterre.
La France est une habituée des demi-finales, l'Irlande beaucoup moins. On les a déjà battues toutes les deux. A nous de leur mettre le doute, d'autant qu'en début de tournoi ils ne seront peut-être pas tout à fait prêts. On a une équipe qui peut poser des problèmes à toutes les équipes, a-t-il ajouté.
Mais le pilier de Martin Castrogiovanni de son côté ne s'attend pas à une France hésitante lors du premier match de la poule D samedi à Twickenham. Ils ont fait une bonne préparation, ils ont gagné des gros matches. Mais peut-être que je préfère quand même commencer par la France, au moins comme ça c'est fait, a-t-il estimé.
L'Italie reste sur trois défaites dont une déroute
Handicapée par les blessures et alors que le staff a annoncé ce samedi le forfait du capitaine Sergio Parisse pour le match contre les Bleus, l'Italie reste sur trois défaites lors de ses trois matchs de préparation au Mondial.
On a travaillé pendant neuf semaines, maintenant c'est le moment de jouer. On a fait trois matchs de préparation. Même si on les a perdus, il y en a deux qui ont été joués dans l'esprit que nous voulons avoir (défaites 16-12 contre l'Ecosse et 23-19 contre Galles, ndlr). Le troisième, je veux juste l'oublier (défaite 48-7 en Ecosse, ndlr), a déclaré Brunel.
Mais on manque de continuité dans les performances. On a perdu beaucoup de matchs qu'on pouvait gagner. Notre faiblesse, c'est ça: le manque de continuité. En match et d'un match à l'autre. Le défi à la Coupe du monde, c'est de faire quatre matchs en maintenant la même qualité, ce qu'on n'a pas su faire depuis deux ans, a-t-il encore expliqué.
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