Tetaz-Chaparro : "Si je laisse Tameifuna me percuter, je suis mort"

  • Coupe du monde - Nahuel Tetaz Chaparro (Argentine)
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COUPE DU MONDE 2019 - Nahuel Tetaz-Chaparro, le pilier gauche des Pumas, ne veut plus entendre parler du match perdu face aux Français, à Tokyo. Samedi, c'est en effet un tout autre défi qui attend l'ancien joueur du Lou, face aux Tonguiens de Ben Tameifuna, le joueur le plus lourd de la compétition...

Il y a quelques jours, votre équipe était battue par le XV de France à Tokyo (23-21). Avez-vous digéré cette défaite inaugurale ?

Sincèrement, oui. Le match contre la France est passé, on a pris un coup sur la tête mais, malgré tout, on a tourné la page. On s'applique désormais à corriger ce qui n'a pas marché en vue des Tonga. C'est un rival difficile et un match important, voire beaucoup plus...

À quoi vous attendez-vous face au Tonga, à Osaka ?

Au-delà des individualités dont ils disposent, on a remarqué que les Tonguiens travaillaient beaucoup la mêlée fermée, un domaine qui a bien fonctionné pour eux face aux Anglais. Leurs joueurs de première ligne sont très lourds et dans ce secteur de jeu, il sera donc capital que notre huit de devant soit parfaitement lié. Sans cela, cela sera très compliqué pour nous à Osaka...

Mario Ledesma, votre sélectionneur, disait s'attendre à un jeu totalement déstructuré de la part de vos adversaires polynésiens. Est-ce aussi votre cas ?

Oui, bien sur. Je crois que quand ils emballent le jeu, les Tonguiens sont clairement meilleurs que nous. On devra donc se concentrer sur notre défense et appliquer notre plan de jeu : à Osaka, il faudra faire attention à bien plaquer bas et gagner les duels. En ce sens, il faut fonctionner en équipe : si on les défie trop haut, si on ne vise pas les chevilles, ils vont nous faire reculer.

Votre vis à vis Ben Tameifuna, 150 kg sur la balance, est le joueur le plus lourd de la compétition. Vous confronter à lui vous fait-il peur ?

Tameifuna est un joueur énorme mais pour le contenir on doit travailler en équipe. En mêlée, je ne vais pas me frotter tout seul à lui, les huit avants devront s'y mettre, ensemble. Et puis, dans le jeu, si je le laisse me percuter, je suis mort. Samedi après-midi, nous devons tous nous serrer les coudes et bien rester rivés sur nos appuis, les pieds bien au sol.

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