Jones : "La seule chose qui nous importe maintenant, c'est d'aller boire quelques bières"

Par Rugbyrama
  • Coupe du monde 2019 - Eddie Jones (Angleterre) avec ses joueurs après la défaite du XV de la Rose face aux Springboks
    Coupe du monde 2019 - Eddie Jones (Angleterre) avec ses joueurs après la défaite du XV de la Rose face aux Springboks
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COUPE DU MONDE 2019 - Le sélectionneur de l'Angleterre Eddie Jones a admis que "l'Afrique du Sud était trop forte" pour le XV de la Rose et que les Springboks "méritaient" leur victoire, samedi en finale de la Coupe du monde (32-12).

Rugbyrama : Comment vous sentez-vous après cette lourde défaite en finale de Coupe du monde?

Eddie Jones : Ce n'était, évidemment, pas le résultat qu'on souhaitait. Mais l'Afrique du Sud mérite sa victoire. Ils ont très bien joué. Ils étaient trop forts pour nous. On a eu du mal à entrer dans le match. Quand on a eu des opportunités, on n'a pas su les saisir. C'était juste un de ses jours où l'Afrique du Sud était trop forte pour nous.

Que s'est-il passé?

E.J. : Je ne sais pas trop. On a eu des problèmes en mêlée. On a eu du mal, notamment en première période. On a fait des changements en seconde et ça nous a permis de revenir un peu. Mais, encore une fois, l'Afrique du Sud était meilleure. On ne pensait pas que ce serait le cas mais ça arrive dans le rugby...

Vous avez été dominés comme jamais.

E.J : Je ne sais pas pourquoi on a si mal joué. C'est une de ces choses qui arrivent dans le rugby de haut niveau. La préparation était bonne, je pense. Peut-être pas tant que ça, au final, puisqu'on n'a pas bien joué. Vous pouvez avoir le débriefing le plus complet possible et, même là, vous ne saurez pas. Ça arrive. Ce n'était pas le bon jour pour que ça arrive... On va être frustrés pendant quatre ans. Ce n'est jamais facile d'être frustrés pendant quatre ans. On est extrêmement déçus. Mais j'ai énormément d'admiration pour ces joueurs, ils ont travaillé très dur et ils n'ont pas gagné. Mais ce n'est pas un manque d'effort.

Vous avez été dans le staff des Springboks (en tant que consultant en 2007, NDLR), vous les avez affrontés en tant que sélectionneur... qu'est-ce qui les rend si forts?

E.J. : Il faut être capable de casser leur jeu, de rester dans le combat. Quand vous avez des opportunités, il faut savoir les saisir. J'ai l'impression qu'on était dans le match pendant 50 minutes: à ce moment-là, on avait encore des chances. Mais on n'a pas su prendre notre chance, surtout en première période. Ils ont pris les leurs et ça a fait la différence.

Comment voudriez-vous qu'on se souvienne de cette équipe?

E.J. : On est la deuxième meilleure équipe du monde. On n'a pas atteint notre objectif, on voulait être premiers. Ce n'est pas le cas. On a la médaille d'argent, c'est moins bien que celle d'or. Mais ces joueurs se sont tous donnés à fond pour cette Coupe du monde, ils se sont incroyablement bien préparés. Ils ont joué avec beaucoup de fierté et de passion, ils ont travaillé dur. C'est le genre de choses qui arrivent. Vous ne pouvez pas douter des efforts fournis par ces gars-là... Ils sont extraordinaires. Pourquoi est-ce qu'on n'y est pas arrivés? Je ne suis pas sûr. Parfois, vous ne savez pas.

Quelle est la suite maintenant?

E.J. : La seule chose qui nous importe maintenant, c'est d'aller boire quelques bières. C'est la seule chose qui compte maintenant. Et après, on aura sans doute quelques bières demain (dimanche) et d'autres bières encore lundi. Après ça, il faudra passer à autre chose.

Propos recueillis en conférence de presse.

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