Racing 92 : Souvenirs de Colombes

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Publié le Mis à jour
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Les Racingmen joueront pour la dernière fois à Yves-du-Manoir samedi en Champions Cup contre Castres. Un moment à coup sûr chargé en émotion pour les plus anciens du club.

Si Donnacha Ryan est de la partie samedi contre le CO, il connaîtra sa première à Colombes…pour la dernière des Ciel et Blanc dans le vieux stade olympique. Et ce ne sera pour lui pas grand-chose d’autre finalement qu’un match à gagner pour espérer encore se qualifier pour les quarts de finale de la Champions Cup. Pas la peine donc de guetter la moindre larmichette dans les yeux du grand irlandais. Ceux d’Henry Chavancy, dix ans à Yves-du-Manoir dans le rétroviseur (sans y recevoir un seul carton rouge !), seront a priori un peu plus humides.

Cet affect qu’il a témoigné sur rugbyrama.fr envers ce stade ouvert aux quatre vents, qu’il considère comme "sa maison", on le retrouve chez la plupart des joueurs qui ont porté le maillot ciel et blanc : "Je l’ai toujours identifié comme un stade historique du sport français, raconte le capitaine francilien Dimitri Szarzewski, au club depuis 2011. Il a aussi ce côté champêtre et populaire avec une grosse proximité entre les joueurs et les supporters à la sortie des matchs. Il y a enfin cette odeur rustique des vestiaires où on sent une vraie âme dans les murs. Tout ceci nous manquera forcément".

Dimitri Szarzewski
Dimitri Szarzewski

Des quarts de finale mémorables

Un stade et une ambiance, forcément très intimiste pour ne pas dire creuse alors qu’on y voyait rarement plus de 9000 âmes et malgré la sono poussée à fond pour masquer les silences. Une affluence déjà astronomique pour ceux qui ont vécu l’époque Pro D2 et même les débuts de l’ère Lorenzetti. François van der Merwe, Racingman de 2008 à 2017, se souvenait en avril dernier avec un grand sourire "mon premier match à Colombes, il y avait peut-être 50 personnes !". Trait à peine grossi.

Parmi les grands moments vécus par les contemporains du Racing, reviennent à chaque fois les deux quarts de finale victorieux de la saison du bouclier de Brennus (2015-16). D’abord celui de Champions Cup qui a vu abdiquer le triple champion d’Europe en titre toulonnais (19-16), puis, quelques semaines plus tard, en Top 14, avec un ticket pour les demi-finales chèrement gagné aux dépends de Toulouse (21-16). C’était un an après le traumatisme du quart de finale européen perdu à la dernière seconde contre les Saracens (11-12) "qui avait fait tant de mal à tout le monde" rappelle Szarzewski. Toutes ces images, bonnes ou mauvaises, reviendront à coup sûr samedi dans les esprits d’Henry Chavancy, Dimitri Szarzewski, Eddy Ben Arous et autres anciens du groupe francilien qui ont écrit les dernières pages du livre du Racing 92 à Colombes. Il en reste une toute dernière, capitale, avant d’ouvrir le chapitre de la U Arena.

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