Carter: "Notre plus gros défi"

Par Rugbyrama
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Toujours invaincus cet automne, les All Blacks bouclent leur saison à Marseille face au XV de France. Pour Daniel Carter, les Néo-Zélandais devront hausser leur niveau de jeu s'ils veulent battre les Bleus. Heureux de retrouver la France, l'ancien ouvreur de Perpignan sait à quoi s'attendre.

Daniel CARTER, Les All Blacks ne vont-ils pas disputer à Marseille le match le plus important de la saison ?

D.C. : Cette rencontre est le dernier test-match de l'année pour nous, on veut vraiment donner tout ce qu'on a. Personnellement, j'ai toujours vu ce match comme le plus difficile et notre plus gros défi. Et quand on arrive face à ce genre de défis, on veut vraiment élever son niveau de jeu et jouer son meilleur rugby. Notre saison a connu des hauts et des bas mais on reste sur quatre, cinq bons derniers matches et on veut vraiment finir sur une bonne note. La seule manière de le faire, c'est de battre cette très bonne équipe de France.

Craignez-vous les Français ?

D.C. : Ces deux dernières années, il y a une certaine rivalité avec les Français et ça a toujours été des matches durs. Ils se targuent de leur gros engagement physique et ils l'ont montré contre les Springboks. Ils vont essayer de nous dominer devant et de nous mettre une grosse pression. Il faudra élever notre niveau et jouer mieux que ces deux dernières semaines.

Avez-vous été surpris par leur victoire sur l'Afrique du Sud ?

D.C. : Je n'ai pas été surpris parce que je sais que les Français sont capables de réaliser ça contre n'importe quelle équipe. Ils l'ont fait contre nous dans le passé. Quand ils font un match comme celui contre l'Afrique du Sud, ce sont des adversaires redoutables. Je suis confiant sur le fait qu'on puisse leur répondre physiquement et avoir des ballons propres pour jouer un rugby ouvert. J'espère qu'on pourra jouer un jeu d'attaque comme on aime le faire.

A quel accueil vous attendez-vous au stade Vélodrome ?

D.C. : Wayne Smith (l'adjoint de l'entraîneur Graham Henry) nous a parlé de l'ambiance à laquelle on doit s'attendre. Il était entraîneur des All Blacks en 2000 (victoire française 42-33, NDLR) et il nous a dit qu'il n'a jamais connu quelque chose comme ça. On va devoir faire avec et se concentrer sur ce qu'on a à faire, qu'on rentre sur le terrain pour jouer et on gagnera le match.

Vous, personnellement, semblez être revenu à votre meilleur niveau après votre blessure au tendon d'Achille en janvier...

D.C. : Je suis très content du niveau que j'ai retrouvé. Je pense que j'ai encore de la marge pour m'améliorer et je travaille pour faire mieux à chaque match. J'espère que mon jeu sera à un niveau encore supérieur ce week-end.

Qu'est-ce que ça vous fait de revenir en France après votre passage à Perpignan la saison dernière ?

D.C. : Je suis content d'être de retour et je suis impatient de jouer contre des joueurs que j'ai affrontés en club et des gars avec qui j'ai joué. Ma période en France a été très rafraîchissante mentalement. A Perpignan, j'ai rencontré des gens géniaux et je me suis fait de nouveaux amis. L'influence catalane a été un tournant très instructif pour moi. Même si je n'ai pu jouer que cinq matches, j'ai l'impression d'avoir participé au titre (de champion de France) et je m'en souviendrai toute ma vie.

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