De Villiers va savoir

"Le juge nous a dit qu'il allait réfléchir à sa décision et qu'il nous en ferait part au plus tard en début de semaine prochaine", a déclaré Andy Marinos, manageur de l'équipe nationale, après une audience au Cap dans le cadre de la procédure engagée par le Sanzar, qui régit le Tri-Nations.

Le 21 juillet, après les deux lourdes défaites face à la Nouvelle-Zélande en ouverture du Tri-Nations, De Villiers avait évoqué à la télévision australienne un complot pour favoriser les All Blacks afin de faire monter l'intérêt en Nouvelle-Zélande pour le Mondial qui doit s'y dérouler. "Peut-être que je ne peux pas le dire en public, mais il y a un Mondial en Nouvelle-Zélande l'année prochaine et peut-être que c'était la meilleure chose qu'ils gagnent, pour attirer plus de monde aux matches l'année prochaine", avait déclaré l'entraîneur.

Fermement soutenu par la Fédération sud-africaine, qui voit dans la procédure "une déclaration de guerre de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande", De Villiers a expliqué depuis dans un communiqué que ses propos avaient été mal interprétés. "Je n'ai jamais, en aucune façon, suggéré que les All Blacks étaient favorisés, par les arbitres ou par quiconque, parce que leur pays accueille le Mondial l'année prochaine", a-t-il insisté, regrettant que ses propos aient "créé une fausse impression et suscité une inquiétude inutile". L'année dernière, De Villiers avait déjà dû affronter les critiques et présenter ses excuses après avoir raillé une interdiction des "fourchettes" (doigts enfoncés dans les yeux) en expliquant que les joueurs n'avaient plus qu'à aller acheter des tutus dans la première boutique venue.