Les Bleus soutiennent les Bleus

Par Rugbyrama
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A 24 heures de l’entrée en lice de la France dans le Mondial de football, contre l'Uruguay au Cap, les Bleus du rugby sont à fond derrière ceux de Domenech. Ils profitent de leur match contre les Springboks, au Cap également, pour se fondre dans l'ambiance de la Coupe du monde.

Ils ne peuvent pas y échapper. Depuis lundi où qu’ils regardent, les joueurs du XV de France tombent sur une affiche publicitaire, un drapeau où un supporter pour leur rappeler que vendredi, le deuxième événement planétaire sportif débute. "Cela nous va plutôt bien. La pression médiatique est moindre mais je compte sur vous pour relater ce qui se passe et nous tomber dessus en cas de défaite", détaillait Aurélien Rougerie. Bref, depuis quatre jours, le football est très présent dans les conversation des Bleus.

Picamoles : "J'aurais aimé y être"

Il y a les grands fans, à commencer par le capitaine Thierry Dusautoir, qui s’inquiète de l’évolution de la blessure de Didier Drogba, en supporter de la Côte d’Ivoire et souhaite voir les Bleus de Domenech aller très loin dans la compétition. "C’est formidable de pouvoir vivre à côté cette compétition. On perçoit l’engouement. C’est une chance fabuleuse pour l’Afrique. J’envie quelque peu mes partenaires qui vont pouvoir aller voir le match des Bleus vendredi soir, mais bon, je ne suis pas là pour cela", explique-t-il. En effet, vendredi soir, les sept joueurs absents de la feuille de match (Ducalcon, Barcella, Papé, Lamboley, Fritz, Malzieu et Porical) se rendront en compagnie du staff à Cap Town Stadium pour assister à France-Uruguay. "J’aurais aussi aimé aller avec eux", poursuit Louis Picamoles, grand amateur de ballon rond, qu’il a pratiqué dans sa jeunesse à Levallois et inconditionnel du PSG. "Cette saison, je n’ai pas été trop gâté en matière de football, côté cœur, alors j’espère vraiment que la France va aller loin".

N'Tamack se prépare

Chez le staff, Emile Ntamack, autre grand amateur de football et pas maladroit balle au pied, se réjouit lui aussi de la perspective de suivre les Bleus dans le Mondial. "Je crois que c’est la première fois qu’une ville accueille deux matchs de la France à 24 heures d’intervalle, mis à part Paris. Et pouvoir participer aux deux, c’est énorme. Vendredi soir, j’espère perdre ma voix sur les buts des Bleus. Tant pis pour les consignes le lendemain", conclut-il avec humour.

Alors même si les Bleus du football ont l’air d’avoir perdu la bataille des supporters - la ville du Cap regorge de supporters mexicains, brésiliens et bien sûr uruguayens -, ils auront quand même une petite poignée de qualité en tribunes.

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