Dall'Igna: "Aujourd'hui, c'est un grand bonheur !"

  • France VII a remporté le Championnat d'Europe et obtenu son billet pour les JO 2016 - 12 juillet 2015
    France VII a remporté le Championnat d'Europe et obtenu son billet pour les JO 2016 - 12 juillet 2015
  • Manöel Dall'Igna (France VII) face à l'Espagne lors de l'étape de Lyon - juin 2015
    Manöel Dall'Igna (France VII) face à l'Espagne lors de l'étape de Lyon - juin 2015
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RUGBY A VII - Auteur d'un bel essai en finale du tournoi d'Exeter face aux Anglais, Manoël Dall'Igna ne s'est pas économisé au cours de ce week-end qui a vu une nouvelle victoire et surtout la qualification des Bleus du VII pour Rio. Un grand bonheur pour le joueur formé à Montpellier, récompensé ainsi de ses quatre années de travail avec le groupe de Frédéric Pomarel. Il s'est livré pour nous...

Entre joie et fatigue, quel est le sentiment prédominant après cette victoire à Exeter ?

Manoël DALL'IGNA: Il y a un peu des deux, c'est sûr ! Mais on est super satisfait. On termine champion d'Europe, on fait le Grand chelem, et on se qualifie pour Rio ! Tout le monde est un peu fatigué ou pété, mais le principal est assuré !

Ce billet validé pour les Jeux olympiques doit être un gros soulagement ?

M.D: Il y avait beaucoup de pression ces derniers temps, parce qu'on savait que ce championnat continental était, pour nous, la meilleure chance... Le troisième niveau de repêchage (un ultime tournoi mondial, NDLR), avec les nations d'Océanie, aurait été beaucoup plus compliqué. Celui-là nous convenait bien mieux. Et il fallait le faire ! Cette pression, naturelle, nous a aussi permis de bien rester mobilisés, ne pas nous laisser porter par les événements et surtout ne pas oublier pourquoi nous sommes là. Aujourd'hui, c'est un grand bonheur !

Vous sentez-vous les pieds dans le sable, maintenant ?

M.D: Là, on y est carrément ! Même si sur les 18 joueurs ou même un peu plus qui ont participé à la qualification, certains resteront à la maison. C'est dur, parce que le groupe s'entend tellement bien, et ça fera forcément mal au cœur. Mais c'est la loi du sport, c'est comme ça.

Manöel Dall'Igna (France VII) face à l'Espagne lors de l'étape de Lyon - juin 2015
Manöel Dall'Igna (France VII) face à l'Espagne lors de l'étape de Lyon - juin 2015
Le projet des quatre dernières années se jouait là sur trois tournois

Vous étiez-vous engagé avec France VII pour vivre une qualification aux JO ?

M.D: C'est ça ! Le projet des quatre dernières années se jouait là sur trois tournois, et particulièrement ce dimanche matin à Exeter ! Le destin était entre nos mains contre le pays de Galles, dans un quart de finale qui nous amène donc à Rio. Tout le monde était un peu sous pression, forcément, il y avait un peu plus de tension que d'habitude dimanche matin. Mais on s'est parfaitement mobilisé pour répondre présent, ne pas tomber dans le combat qu'ils nous ont, comme prévu, proposé, et mettre notre jeu en place.

Une victoire au cours de laquelle vous n'avez montré une once de doute.

M.D: Non, on n'a pas douté. A aucun moment. Comme pour chacune de nos rencontres, on s'est méfié de tout le monde. Jamais on ne s'est vu gagnant d'avance pour s'y filer à fond à chaque fois, même si ce n'est pas toujours facile de rester mobilisés sur 3 tournois et 18 matchs. Mais nous étions confiants. C'est toujours l'équilibre à trouver entre doute et confiance.

On est là depuis 4 ans pour ça, et on repense alors aux hauts comme aux bas, aux années galère où nous avions un effectif beaucoup trop juste

Entre la victoire synonyme de qualification pour Rio et celle en finale pour le premier Grand chelem sur le championnat d'Europe, quelle était la plus grande joie ?

M.D: Le Grand chelem est vachement sympa, c'est toujours bon à prendre, mais ça reste le quart, il n'y a pas photo ! Même si la finale est belle, d'autant plus face aux Anglais, et chez eux... Mais on est là depuis 4 ans pour ça, et on repense alors aux hauts comme aux bas, aux années galère où nous avions un effectif beaucoup trop juste... C'était la mission, donc il y a forcément pas mal d'émotions quand on l'atteint !

Quel est le programme, maintenant ?

M.D: On va profiter, déjà ! Et puis on aura deux mois de vacances, jusqu'à la reprise prévue le 7 septembre. D'ici là, on va remettre les corps à neuf, parce qu'on a donné tout ce qu'on avait dans le ventre, et qu'on a besoin de se reposer et récupérer. D'autant plus que la saison a été très longue, et galère sur le circuit mondial.

#rugbyeurope #GPS7s Final standings of 2015 Grand Prix Series competition pic.twitter.com/tNeHuKlcFN

— Rugby Europe (@rugby_europe) July 12, 2015
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