"Je savoure plus cette Champions Cup que le Tournoi"... Le top des déclas du week-end

Par Rugbyrama
  • Champions Cup - Uini Atonio (La Rochelle)
    Champions Cup - Uini Atonio (La Rochelle)
Publié le Mis à jour
Partager :

Des Rochelais aux anges après leur victoire en Champions Cup, un Leo Cullen désabusé, puis la qualification de Bayonne pour la finale de Pro D2, ainsi que celle de Mont-de-Marsan... Voici le top des déclas du week-end !

Les meilleurs ont gagné. La seule surprise, c’est que c’étaient les Rochelais"

Outsiders sur le papier, les Rochelais ont frappé un grand coup en battant le Leinster en finale de Champions Cup (24 - 21). Une victoire que certains considèrent comme logique, alors que d'autres la trouvent plus surprenante à l'image de Jean-Pierre Elissalde, ancien demi de mêlée du Stade rochelais et natif de La Rochelle : "Pour moi, les meilleurs ont gagné. La seule surprise, c’est que les meilleurs, c’étaient les Rochelais. Mais j’étais surtout surpris qu’on soit surpris. Tout simplement parce que quand La Rochelle joue avec ses armes devant (Atonio, Skelton, Wardi, Priso...), elle éteint toutes les possibilités chez ses adversaires. La seule équipe qui a su résister à cela, sur les dernières années, dans les matchs très importants, c’est Toulouse."

Cocorico ❤️??https://t.co/Cxjnzp2pTo

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 29, 2022
Je savoure plus cette Champions Cup que le Tournoi"

Au coup de sifflet final, la joie des joueurs du Stade rochelais fut débordante. L'heure était aux pleurs, aux câlins, aux célébrations. Bref. Les émotions se voyaient sur chaque visages et chacun a vécu un rêve éveillé. Mais pas tous de la même manière. Uini Atonio n'a pas pu s'empêcher de comparer la victoire en Coupe d'Europe avec La Rochelle à celle lors du Tounoi des 6 Nations avec le XV de France : "Je savoure plus cette Champions Cup que le Tournoi. Ça fait un moment que je joue dans ce club, et ça fait un moment qu’on n’avait pas touché une coupe avec certains mecs comme Sazy ou Gourdon. Il y a un petit truc en plus. Je ne peux pas l’exprimer. Mais c’est bien."

On jouait contre une équipe française, en France, c’est toujours difficile de lutter dans ces conditions."

Côté irlandais, la défaite a été mal vécu. Vaincue par plus fort, nombreux étaient les supporters de la bande à Sexton à chercher des explications à cette contre-performance. L'entraîneur en chef des Leinstermen, Leo Cullen a lui aussi essayer d'en trouver, non sans un brin de mauvaise foi : "Les joueurs ont travaillé très dur, ont fait beaucoup de sacrifices toute la saison pour remporter ce titre. C’est forcément décevant de le perdre sur la dernière action, mais il faut accepter la réalité. On jouait contre une équipe française, en France, c’est toujours difficile de lutter dans ces conditions. Il y a de bonnes leçons à tirer pour le futur."

En zone mixte, le pilier droit des Maritimes a réagi au premier titre européen obtenu par La Rochelle.https://t.co/Mdy1zDhioN

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 29, 2022
On n’a pas les noms les plus clinquants du rugby français, on n’a pas le plus gros budget.

Mais ce week-end, il n'y avait pas que sur la scène européenne que ça jouait. En Pro D2, Mont-de-Marsan affrontait Nevers en demi-finale. Et dans ce choc intense, ce sont les coéquipiers de Léo Coly qui l'ont emporté (26 - 15). Conscient de la prouesse réalisée par les Landais, le demi de mêlée de 22 ans a voulu rappelé d'où venait son club : "Le staff a une identité vraiment landaise et c’est bien. On n’a pas les noms les plus clinquants du rugby français, on n’a pas le plus gros budget. Mais on est fiers et contents de montrer qu’un petit club comme Mont-de-Marsan puisse exister à ce niveau. Je pense qu’il y a ici un amour du maillot qu’on ne trouve pas partout."

16 points, un essai, un sauvetage... Coly a encore été énorme ?https://t.co/Ih3Cpc9lQe

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) May 29, 2022
J’ai toujours eu une grosse confiance en ce groupe qui n’a jamais trahi le maillot"

Quelques heures plus tard, se disputait à Jean-Dauger, l'autre demi-finale opposant Bayonne à Oyonnax. Malmenés en début de seconde période par des Oyomen conquérants, les joueurs de l'Aviron se sont fait peur. Finalement, grâce à une fin de match épique, les hommes de Yannick Bru ont su inverser la tendance pour s'imposer 32 à 20. En conférence de presse d'après-match, l'entraîneur auscitain a tenu à saluer le bel état d'esprit de ses troupes : "On est conscient, qu’à certains moments, on n’a pas répondu aux attentes placées en nous, mais le caractère a toujours été là. L’envie de respecter le contrat et l’engagement total sur les promesses qu’on s’était faits ont toujours été là. J’ai toujours eu une grosse confiance en ce groupe qui n’a jamais trahi le maillot. Je veux vraiment les féliciter, car ils sont là où ils ont dit qu’ils seraient."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?