Au pays de l'or noir

Par Rugbyrama
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La 5e Coupe du monde à VII débute ce jeudi à Dubaï. Une compétition importante pour l'avenir du rugby aux Jeux Olympiques mais aussi pour l'équipe de France qui vise une place en quart de finale.

Dubaï a sorti tous ses attributs, de l'aéroport high-tech tout juste sorti de terre, aux milliers de gratte-ciels de la ville, en passant par son plus bel hôtel, l'Atlantis, tous se sont mis aux couleurs du rugby à VII et de sa coupe du monde. Même le quotidien, Gulf News, qui tire à plusieurs millions d'exemplaires et est diffusé dans tous les pays du golfe persique, y va de son supplément sur la compétition. Un supplément tout couleur, présentant les deux Tournois (pour la première fois un Mondial féminin est organisé en marge du masculin), de six pages, avec statistiques, présentation des équipes qui n'aurait rien à envier à ce qui se fait de mieux en Europe. Si Dubaï a mis autant de moyens, pour un événement en rien comparable avec le Mondial à XV, c'est que l'IRB lui a mis la pression. En l'espace de trois jours, le rugby à VII doit prouver sa valeur planétaire aux membres du comité exécutif du CIO, qui devront statuer en juin prochain, si la candidature du rugby pour entrer dans la famille olympique, est recevable ou non, avant la décision finale au mois d'octobre.

"C'est le moment fort de notre campagne", explique Bernard Lapasset en coiffant sa casquette de président de l'IRB. "Ce Mondial doit être un élément séducteur et spectaculaire. On doit démontrer que nous pouvons apporter de l'attractivité aux Jeux", déclare l'ex-président de la FFR, qui a fait de la rentrée aux Jeux du rugby à VII, la priorité absolue de son mandat.

Pour la France qui se présentera avec quelques atouts à commencer par la présence dans ses rangs du Clermontois Julien Malzieu, membre de la "grande" équipe de France, la tâche s'annonce ardue, très compliquée. Le sélectionneur Thierry Janeczeck a fixé comme objectif, "un quart sinon rien". Un but ambitieux, mais les Bleus sont tombés dans une poule particulièrement relevée avec les Fidjiens, tenants du titre, les USA dont la formation a obtenu des résultats probants cette année, et la Géorgie. Seul le premier de poule est qualifié pour les quarts, les deux meilleurs seconds des six poules étant repêchés. Bref, ambitieux, mais avec des moyens limités. Une fois de plus le VII de France a du faire face à de nombreuses péripéties. Les clubs de Top 14 et de Pro D2 libérant les joueurs à reculons. Toulouse déclarant même Vincent Clerc inapte à la pratique. A moins de 24 heures de la compétition, le sélectionneur ne voulait pas retenir ce genre de polémique, et préférait se focaliser sur son objectif : "le match des USA va être déterminant pour notre aventure".

POULE A.- Nouvelle-Zélande, Tonga, Golfe arabique, Italie.

POULE B.- Fidji, France, Etats-Unis, Géorgie.

POULE C.- Afrique du Sud, Ecosse, Canada, Japon.

POULE D.- Samoa, Australie, Portugal, Irlande.

POULE E.- Angleterre, Kenya, Tunisie, Hong Kong.

POULE F.- Argentine, pays de Galles, Zimbabwe, Uruguay.

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