Les 5 raisons de suivre le championnat anglais cette saison

Par Rugbyrama
  • Premiership - Les Saracens soulèvent le trophée
    Premiership - Les Saracens soulèvent le trophée
  • Saracens' Brad Barritt celebrates with the trophy after the Aviva Premiership Final between Exeter Chiefs
    Saracens' Brad Barritt celebrates with the trophy after the Aviva Premiership Final between Exeter Chiefs
Publié le
Partager :

PREMIERSHIP - Le championnat anglais débute ce week-end, pour ce nouvel exercice, les Saracens et Exeter sont toujours favoris et Bristol arrive plein d'ambitions... Les 5 raisons de suivre le Premiership.

Parce que tout le monde veut la tête d'Exeter et des Saracens

Depuis quatre saisons, le titre n'a échappé qu'une fois aux coéquipiers de Billy Vunipola. Exeter a participé à trois des quatre dernières finales, pour un seul titre. La saison dernière, les deux équipes étaient donc opposées, mais la victoire des Saracens ne souffraient d'aucune contestation. À l'intersaison, les deux clubs ont été sages en matière de recrutement. Les autres clubs, plus armés, en ont peut-être profité pour rattraper un peu leur retard... Et pourquoi pas contester les "intouchables".

Saracens' Brad Barritt celebrates with the trophy after the Aviva Premiership Final between Exeter Chiefs
Saracens' Brad Barritt celebrates with the trophy after the Aviva Premiership Final between Exeter Chiefs

Parce que Bristol et un promu plein de promesses

Bristol, une équipe qui a tout sauf l'air d'un promu. Sous la houlette de son richissime propriétaire, le "petit" vise bien plus que le maintien. On a donc hâte de voir évoluer ce "nouveau riche" à l'échelon supérieur. La saison passée, ils avaient écrasé la concurrence en deuxième division avec 21 victoires en 22 rencontres... Rien que ça. Pour aborder ce nouvel exercice, Bristol s'est vu renforcé par l'arrivée, notamment, de Georges Smith (111 sélection avec l'Australie). Mais la vérité des finances n'est pas toujours celle du terrain.

Parce que Chris Ashton est de retour

Parfois adulé, souvent détesté. Chris Ashton n'en reste pas moins une figure incontournable du rugby moderne. Un an après avoir quitté le championnat anglais, l'ailier est de retour. Cette fois-ci chez les Sharks. Durant cette année hors de ses frontières, à Toulon, Ashton a eu le temps de battre un record. Celui du plus grand nombre d'essais inscrit en une saison : 24. Une année pour se prouver qu'il était encore l'un des touts meilleurs à son poste, avant de rentrer à la maison.

Parce que tout le monde voit Worcester condamné

Deux fois onzièmes et une fois dixième lors des trois dernières éditions, les joueurs de Worcester sont habitués à la course au maintien. Le dernier exercice avait débuté par sept défaites, avant de se sauver miraculeusement. Cette année, avec un promu comme Bristol, il y a peu de doute qu'un tel faux-départ sera bien plus préjudiciable. Mais Bristol pourra toujours compter sur son centre Ben Te'o ou le Sud-Africain François Hougaard. De quoi faire mentir les pronostiqueurs ? Là est toute la question.

Parce que le rugby anglais est quand même différent

Que l'on soit français ou non, chauvin ou pas, il faut bien avouer que le rugby britannique, mais surtout anglais, a quelque chose en plus. Le rugby anglais, c'est la fierté, l'amour du maillot, le tempérament... Un cocktail qui rend ce championnat différent. Mais la Premiership, c'est aussi des supporters, presque sur la pelouse comme à l'Allianz Park des Saracens. Cette proximité créée une atmosphère particulière, hostile pour les visiteurs. Bref, le rugby anglais.

Par Théophile Arlet

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?