Bérot : "Une qualification est utopique"

Par Rugbyrama
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Choc à Maurice-Trélut samedi : Tarbes reçoit La Rochelle pour le 27e journée du Pro D2. Malgré la bonne fin de saison de Tarbes, qui ne compte que six points de retard sur le dernier qualifié potentiel, l'entraîneur Philippe Bérot ne fait pas des demi-finales une priorité.

Le TPR peut-il être l'équipe surprise des demi-finales ?

Philippe BEROT.- Penser à une qualification est utopique car nous sommes tributaires des autres équipes. Maintenant, nos joueurs se sont mis dans une position délicate car ils n'ont pas le droit de lâcher sur cette fin de championnat. C'est bien, cela met un peu de piment à notre fin de saison. En interne, nous avons un objectif propre, qui n'est pas forcément la qualification, mais que nous voulons garder secret.

Comment expliquez-vous la bonne fin de saison de votre équipe ?

P. B.- Nos joueurs s'impliquent beaucoup et ils progressent. Nous avons essayé de mettre en place des choses, un référentiel commum mais après nous leur laissons beaucoup de liberté. Nous voulons qu'ils prennent des initiatives. Maintenant la confiance est là, mais nous savons que tout peut se dérégler très vite.

On a l'impression que tout le monde a su trouver sa place en cours de saison...

P. B.- Il ne faut pas oublier que la saison passée, cette équipe s'est sauvée à trois journées de la fin du championnat. Nous connaissions la mauvaise pression, celle qui nous fait regarder derrière nous. Cette année, l'équipe a pris confiance et une vie collective s'est mise en place pour que tout le monde se sente bien. Même quand nous avons eu des périodes compliquées, nous avons gardé ce cap-là au niveau de la vie de groupe. Et maintenant, nous joueurs montrent de week-end en week-end qu'ils ont eux aussi le droit d'exister.

Vous avez été irréguliers en début de saison. L'équipe a-t-elle franchi un cap en terme de maturité ?

P. B.- Nous avons tout de même neuf joueurs du centre de formation dans l'effectif. Ce sont des joueurs qui ont 22 ans en moyenne. Je crois surtout que le groupe vit bien ensemble et que cette solidarité se ressent sur le terrain. Tout n'est pas parfait et nous devons encore grandir dans nos têtes pour que l'équipe gagne un peu en expérience.

En regardant le calendrier de Tarbes (réception d'Oyonnax, déplacement à Béziers, réception de Pau et enfin un déplacement à La Rochelle), est-ce que votre objectif est de jouer un quart de finale lors de la dernière journée à La Rochelle ?

P. B.- Si les joueurs veulent se mettre dans cette situation, je ne demande pas mieux. Mais avant de parler de la dernière journée face à La Rochelle, je pense à la réception d'Oyonnax ce week-end. C'est un très gros match face à un club de haut de tableau qui a démontré qu'il était un prétendant très sérieux aux demi-finales. Les Oyonnaxiens viennent de sortir frustrés de leur match face à l'Union Bordeaux-Bègles et ils vont venir chez nous pour se rassurer. C'est vraiment une équipe très régulière, avec peu de déchet, qui maîtrise très bien les bases et qui peut maintenant mettre du volume de jeu.

Considérez-vous tout de même que Tarbes va débuter une fausse phase finale où il faudra gagner tous les week-ends ?

P. B.- Cela fait un mois que nous ne jouons que des huitièmes de finale. Notre phase finale a commencé depuis longtemps et aujourd'hui nous sommes toujours en course. L'objectif est d'y rester de semaine en semaine. Mais d'autres clubs sont dans cette situation. On peut voir qu'Aurillac et l'Union sont aussi dans cette configuration. Ils ne veulent pas lâcher et ils cherchent à s'embellir leur fin de saison.

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