Pesteil : "Mieux sur l'organisation"

Par Rugbyrama
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Avant-derniers du classement à mi-parcours, les Biterrois du trois-quarts centre Léo Pesteil veulent continuer à croire en une fin heureuse. Pour cela, l'ancien auscitain reconnaît que sa formation doit progresser au niveau de l'organisation générale.

Quel est votre sentiment après le match nul concédé à domicile face à Albi (21-21) ?

Léo Pesteil.- C'est un mélange de frustration et de soulagement. De frustration car nous avons mené pendant quasiment toute la rencontre et de soulagement car nous arrachons finalement le match nul à la dernière seconde.

Albi est une formation de haut tableau, n'est-ce pas encourageant ?

L. P.- C'est encourageant car nous avons été mieux au niveau de l'organisation mais cela reste insuffisant. Nous travaillons beaucoup à l'entraînement le replacement aussi bien défensif qu'offensif.

Après votre victoire sur Auch lors de la cinquième journée, Béziers semblait aller mieux et pourtant vous n'avez pas réussi à enchaîner. Que s'est-il passé ?

L. P.- Nous aussi, nous pensions tenir le bon bout mais nous avons pu simplement constater ce qui se passe quand une équipe manque d'organisation et de repères collectifs. C'est difficile de s'en sortir. Le plus flagrant a été à Narbonne où nous encaissons deux essais en début de rencontre (2e et 7e minute) sur deux fautes de placements inadmissibles surtout dans le cadre d'un derby.

Alors que la phaseretour va débuter ce week-end, comment expliquez-vous cette première moitié de saison ratée ?

L. P.- C'est sans doute dû à l'arrivée en masse de nouveaux joueurs et de nouveaux entraîneurs. La dernière intersaison a été chaotique puisque le club a aussi changé de président. Pendant deux mois, le club a été en mouvance perpétuelle. Nous avons préparé cette saison dans la précipitation et nous ne nous sommes pas assez penchés sur l'organisation générale. A présent, nous la travaillons un peu plus chaque jour pour pouvoir nous reposer sur des bases solides dans les moments faibles. Nous sentons que nous avons des capacités donc c'est vraiment frustrant. Les mauvais résultats ne nous ont pas permis de travailler en confiance et, au rugby, c'est compliqué quand la tête est au plus mal.

Comment abordez-vous ce déplacement à Pau, une formation qui peut viser la qualification ?

L. P.- Nous sommes avant-derniers donc tous les matchs seront compliqués mais il ne faut pas prendre le problème comme cela. Nous entamons la phase retour avec un besoin évident de point donc il faudra aller à la pêche au bonus à l'extérieur. Nous n'avons plus de calcul à faire, au moins nous n'aurons pas mal à la tête.

Quelle est l'ambiance au sein du groupe avant le début de la phase retour ?

L. P.- Côté ambiance au sein de l'équipe, au vu des résultats, on peut dire que nous nous en sortons bien. A chaque entraînement, tous les garçons s'investissent et personne n'est prêt à lâcher. On sent une véritable envie collective de s'en sortir.

Ressentez-vous une certaine pression ou un certain désamour de la part du public ?

L. P.- Le public est en attente. Les supporters qui viennent nous voir nous parlent du passé. Béziers doit composer avec un héritage lourd donc c'est difficile mais nous sentons qu'il ne faudrait pas grand chose pour que ça prenne car les supporters aiment vraiment l'ASBH. A nous de débloquer cette situation.

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