Racing : Chabal se rapproche

Il y avait d'abord eu... le Racing ! En novembre dernier, après avoir annoncé son départ de Sale, Sébastien Chabal avait été contacté par le club francilien et refusé sa proposition. En décembre, il était acquis qu'il jouerait à Montpellier la saison prochaine. Puis Philippe Deffins a démissionné et la star n'entrait plus dans le budget du MHRC. Bayonne et Toulon s'étaient ensuite mis sur le coup eux aussi mais ce serait finalement le Racing-Metro qui aurait reçu la préférence du joueur. C'est en tout cas ce qu'annonce Midi Olympique ce vendredi.

Une condition toutefois : il faudra que les Racingmen aient acquis leur billet pour le Top 14. Le joueur, qui fait de sa carrière internationale une priorité, refuse de jouer en Pro D2. Ce serait d'ailleurs la crainte d'une relégation du RCT qui l'aurait empêché de suivre son entraîneur à Sale, Philippe Saint-André, sur la Rade...

Nallet aussi ?

Le choix du club ciel et blanc se serait finalement imposé pour plusieurs raisons. Familiales, tout d'abord. La famille de Sébastien Chabal vit dans la Drôme et la liaison avec Paris se fait en à peine plus de deux heures. Financières ensuite. Même si aucune somme n'a été officialisée, on parle du "contrat du siècle" avec un salaire comparable à ceux pratiqués dans le football. Jacky Lorenzetti, le président du Racing, n'a jamais caché qu'il voulait Sébastien Chabal et qu'il n'hésiterait pas à mettre les moyens nécessaires à sa venue, même s'il a nié publiquement les sommes astronomiques parues dans la presse.

Le Racing-Metro, leader incontesté du Pro D2 et en bonne voie pour l'accession au Top 14, devrait donc frapper un grand coup, médiatique et sportif, quand il officialisera l'information d'ici quelques jours. Ce ne sera probablement pas le dernier. Midi Olympique affirme en effet que le capitaine de l'équipe de France Lionel Nallet, qui devait partir à Montpellier avec Chabal, pourrait aussi le suivre en Ile de France.

Retrouvez tous les dessous de ce transferts dans Midi Olympique ce vendredi.