Pro D2 : L’issue est également indécise !

Par Rugbyrama
  • narbonne grenoble 2009-2010
    narbonne grenoble 2009-2010
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Si la lutte s’annonce âpre à tous les niveaux en Top 14, la situation est semblable dans son antichambre, même si les choses sont peut-être plus claires à certains étages, notamment dans la bataille pour le maintien où les deux promus sont en difficulté. Notre site vous propose un tour d’horizon.

Accession directe : Les deux meilleurs ennemis

Longtemps, Agen a effectué un cavalier seul en tête du championnat. La première place finale, synonyme d’accession directe au Top 14, semblait alors promise aux Lot-et-Garonnais. Mais voilà, grâce à six victoires en sept journées, Oyonnax est revenu sur les basques du SUALG avant un match décisif entre les deux formations le 28 février dernier. Agen s’imposait confortablement (23-11) et se lançait à nouveau vers le trône… Sauf que depuis, l’USO a enchaîné deux succès consécutifs, dont un bonifié, pendant que le leader piétinait avec un match nul et une défaite. A ce jour, les deux formations sont à égalité de points (79) en tête du classement. Les hommes de Christophe Deylaud et Christian Lanta restent premiers au bénéfice d’un goal-average particulier favorable. Même si le combat sera féroce jusqu’au bout, leur calendrier paraît plus avantageux avec quatre rencontres à domicile pour deux à l’extérieur.

Demi-finales à domicile : La Rochelle en pole

Si la première place offre une accession directe à l’étage supérieur, les deuxième et troisième permettent de disputer les demi-finales du championnat à domicile. Un avantage considérable pour s’offrir une finale et donc une chance d’accompagner le leader de la phase régulière. La deuxième position consolera très certainement le perdant de la lutte entre Agen et Oyonnax. Quid alors de la troisième ? Incontestablement, La Rochelle a pris une option sur celle-ci. En effet, au prix d’une deuxième partie de saison remarquable (huit victoires pour une défaite), les Maritimes occupent actuellement cette troisième position et comptent surtout une avance confortable (six points) sur leur premier poursuivant, à savoir Lyon. Même s’ils doivent encore se déplacer quatre fois lors des six dernières journées, ils ont de fortes chance de recevoir en demie.

Phases finales : Trois postulants pour deux billets

Clairement, ils sont trois principaux candidats pour les quatrième et cinquième places, les dernières qualificatives pour les phases finales : Lyon, Narbonne et Grenoble. Aujourd’hui, le Lou (66 points) ne devance les deux autres formations citées que de deux longueurs (64 points). Les Rhodaniens semblent tout de même en position favorable, surtout qu’ils ont encore un match en retard à disputer, sur le terrain de la lanterne rouge, Lannemezan. Habitués à exceller dans les fins d’exercice, ils devront démontrer que leur réputation n’est pas usurpée. De leur côté, les Narbonnais se sont fixés comme objectif de remporter au minimum quatre de leurs six derniers matchs pour se qualifier. Il faudra ainsi s’imposer au moins une fois à l’extérieur (trois matchs à domicile, trois à l’extérieur). En ce sens, le calendrier de Grenoble peut paraître favorable puisque les Isérois vont recevoir à quatre reprises. La lutte s’annonce particulièrement indécise entre ces trois formations. A noter que l’Union Bordeaux-Bègles (59 points), Pau (59 points) et Aurillac (58 points) peut toujours rêver à une fin de parcours en trombe pour jouer les trouble-fêtes…

Maintien : Lannemezan condamné, Aix en ballottage défavorable

Lannemezan, qui compte vingt points de retard sur le premier non-relégable, Colomiers, évoluera l’an prochain à l’étage inférieure. Si ce n’est pas encore acquis mathématiquement, cela ne fait plus aucun doute. Reste donc la 15e place, également synonyme de relégation, à attribuer. Et force est de constater qu’Aix-en-Provence, l’autre promu, est en mauvaise posture. En effet, les Aixois accusent un retard de huit points sur Colomiers, sachant que le club haut-garonnais possède un goal-average particulier favorable par rapport à eux. L’équation est donc simple. Les Provençaux n’ont tout simplement plus le droit à l’erreur, du moins à domicile où ils disputeront trois matchs, pour croire encore en un miracle. De leur côté, les Columérins peuvent encore griller un ou deux jokers… Même s’ils seraient bien inspirés d’assurer leur maintien au plus vite au terme d’une saison qui n’a pas manqué de leur apporter des frayeurs !

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