Carcassonne: Labit tire un trait sur "Caucau"
Joint par téléphone par Midi Olympique, Christian Labit, l’entraîneur de Carcassonne a décidé de tirer un trait sur ce qui devait être la recrue phare de son effectif, l’imprévisible ailier fidjien Rupeni Caucaunibuca. Selon ses propres mots, le technicien "laisse tomber".
Rupeni Caucaunibuca est décidément insaisissable. Tant sur un terrain que dans la vie. Sur le pré, sa vitesse et sa dimension physique proposait une équation insoluble aux défenses adverses. Dans la vie, la légèreté de l’ailier à gérer sa carrière professionnelle en a découragé plus d’un. Le dernier en date est Christian Labit, entraîneur de Carcassonne. Joint par téléphone par nos soins, le technicien est excédé par les incessants rebonds qu’ont pris le transfert de l’ailier international fidjien, sacré champion de France avec Toulouse en 2011 : "Caucau, je laisse tomber", tonne Labit. "Je n’ai aucune envie de nager en eaux troubles avec quelqu’un en qui l’on ne peut avoir confiance. J’avais un choix à faire" poursuit-il. De toute évidence, le technicien audois l’a fait. Il se passera des services de l’étoile filante fidjienne.
Recrutement pas bouclé
"Un mal pour un bien" : l’adage conviendrait bien à l’affaire. En se délestant d’un gros salaire à régler chaque mois, Christian Labit va pouvoir poursuivre un recrutement qui se trouve déjà être de qualité pour l’antichambre de l’élite. Ainsi, le technicien nous a confié être toujours à la recherche d’un "trois-quart polyvalent, ouvreur ou arrière et buteur", ainsi que d’un "centre, et un deuxième ligne supplémentaire". De quoi étoffer un groupe qui a déjà montré sa valeur par le passé, le tout sans star dans son effectif. Tant pis pour "Rup’ s".
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?