Bourgoin, l’imprévisible

  • Maël Moinot - match Bourgoin Albi - 23 août 2014
    Maël Moinot - match Bourgoin Albi - 23 août 2014
  • Pascal Peyron donne ses consignes durant un entraînement - Bourgoin
    Pascal Peyron donne ses consignes durant un entraînement - Bourgoin
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Deux victoires en deux matches à l’extérieur et deux rencontres sans succès à domicile. Le CSBJ est déroutant en ce début de saison. A Massy samedi, les Berjalliens vont tenter de réaliser la passe de trois à l’extérieur, même s’ils sont conscients que l’emporter en Ile-de-France ne sera pas tâche aisée.

On pourrait presque parler de paradoxe berjallien. En quatre sorties de Pro D2 jusqu’ici, le CSBJ a totalement déjoué les pronostics. Capable de s’imposer avec brio à Agen puis Dax, Bourgoin a buté samedi dernier à Rajon contre Aurillac (23-23) après avoir déjà perdu lors de l’ouverture de sa saison contre Albi dans son antre (23-32), où il était souvent intraitable les saisons passées. Comment dès lors expliquer cette différence de performance entre domicile et extérieur ? "On va dire que les deux matches à domicile on ne les a pas pris par le bon bout", répond l’arrière Jérôme Bosviel. "On n’était pas présents dans l’agressivité et le combat. Choses qu’on a réussies à faire sur les matches à l’extérieur." L’entraîneur des avants Pascal Peyron insiste aussi sur ces notions d’engagement qui ont fait défaut à Rajon mais donne aussi une autre raison : "La grosse différence aujourd’hui entre les matches à la maison et à l’extérieur est qu’à l’extérieur on est plus rigoureux sur les plans de jeu qui ont été arrêtés". Savoir jouer à bon escient notamment.

Adamou : "On doit se racheter de notre match de la semaine dernière"

Contre Aurillac samedi dernier, où le CSBJ a égalisé dans les dix dernières minutes après avoir été mené de neuf points à 25 minutes de la fin, la réussite au pied a fui également les artificiers berjalliens. Jérôme Bosviel, l’un des buteurs prolifiques du club, ne se dérobe pas : "Nous, les buteurs, on était dans un mauvais jour. Si on avait rentré les points au pied, on ne parlerait pas du match nul, tout en disant qu’Aurillac a fait un très bon match et un 100 % au pied". En revanche, Pascal Peyron balaie l’idée d’un éventuel syndrome Rajon. "Il n’y a pas de blocage à Rajon. Je pense qu’il y a un petit excès de confiance. On croit qu’en jouant sur notre terrain fétiche, ce sera plus facile." On peut compter sur l’entraîneur des avants du CSBJ pour que cela ne se reproduise plus dès le prochain match à domicile contre Pau le 5 octobre.

En attendant, le CSBJ va mettre le cap au nord puisqu’il défiera Massy samedi, dernière rencontre du premier bloc de cinq matches, avant une semaine sans compétition. Les Franciliens, actuels derniers de Pro D2, n’ont pas encore remporté le moindre succès cette saison malgré de bonnes prestations, notamment à domicile. Le CSBJ se méfie de cet adversaire, à l’image de Bosviel. "Massy a reçu les deux premiers du championnat, Pau et Albi. C’est quand même une équipe qui a réussi à glaner trois bonus défensifs et qui ne lâche rien." L’ancien Massicois et deuxième ligne berjallien, Gambo Adamou, s’attend à un "gros combat". "Je pense que ça va plus jouer devant parce que Massy est une équipe solide. Elle a enchaîné quatre défaites d’affilée, elle est à la recherche de sa première victoire. Nous, avec le match qu’on a fait la semaine dernière, on doit se racheter." Alors Bourgoin réussira-t-il à aligner une troisième victoire consécutive loin de ses bases ? Réponse samedi sous les coups de 20 h 20.

Pascal Peyron donne ses consignes durant un entraînement - Bourgoin
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