Perpignan: Ces cinq-là ont les clés du camion catalan
Après le séisme né de la relégation en mai 2014, l’Usap a dû reconstruire un groupe mais a pu compter sur une ossature demeurée fidèle au club. Pour Pascal Meya, pilier de la maison sang et or entre 1995 et 2003, ces joueurs sont autant la colonne vertébrale que les poumons de l’équipe. Et pour ne rien gâcher, ils apportent ce surplus de confiance dont le groupe avait besoin.
- Guillaume Vilaceca
Nous évoquions ici même il y a une semaine l’importance de ce joueur dans le dispositif catalan. 29 matchs au compteur pour l’inusable capitaine resté fidèle au club malgré la relégation en Pro D2. Il livre un véritable marathon cette saison, souligne Pascal Meya. Le club compte sur lui car c’est un historique et qu’il symbolise le paquet d’avants. C’est le capitaine courage par excellence: vaillant et exemplaire. Il apporte une réelle valeur ajoutée sur le plan humain.
- Romain Terrain
Lui aussi très sollicité cette saison. Le talonneur a su mettre son expérience au service d’un groupe en reconstruction. Grâce à son vécu en Top 14, il rassure ses coéquipiers, détaille Pascal Meya. Son niveau de jeu lui permet de fédérer et de jouer un rôle de grand frère. Il faut aussi souligner son comportement remarquable sur le terrain: meneur d’homme et toujours à la pointe du combat.
- Karl Chateau
25 matchs cette saison et pas grand-chose à jeter! C’est le joueur qui monte. Il est pétri de qualités techniques qui lui permettent d’assurer le lien entre avants et trois-quarts, il fait office de courroie de distribution. Il a réellement explosé cette saison. Dans un autre registre, j’ai aimé l’apport de Henry Tuilagi qui représente la force brute; de plus son autorité naturelle rassure tout le monde.
- Dewaldt Duvenage
Aligné à 26 reprises cette saison, le demi de mêlée sud-africain s’est mué en patron livrant quelques prestations références comme face à Pau lors de la 25e journée (22-15). Il prend de plus en plus d’initiatives, il cherche à dynamiser pour mettre plus de volume au jeu. Il est depuis quelques temps déjà en mode phases finales et sa progression est constante. J’apprécie aussi sa complémentarité avec Karl Château, ils parviennent à imprimer le tempo.
- David Marty
Au club depuis 2002, il a connu le meilleur avec le titre en 2009 et le pire avec la relégation en 2014. Il a tout vécu: les sélections, le Grand Chelem, deux Coupes du monde, le titre avec l’Usap mais il a su rester humble, souligne Pascal Meya. D’autres avec son palmarès n’auraient peut-être montré autant d’implication et à ce titre je trouve que ça force le respect. C’est d’ailleurs pour ça qu’aujourd’hui encore il sert de relais.
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