L’Usap déjà en mode phase finale

  • David Marty, le centre de Perpignan - 2015
    David Marty, le centre de Perpignan - 2015
  • François Gelez, l'entraîneur des trois-quarts de l'Usap - 2015
    François Gelez, l'entraîneur des trois-quarts de l'Usap - 2015
Publié le Mis à jour
Partager :

Trop loin, Pau ne peux plus être rejoint. Perpignan va donc concentrer toute son énergie à assurer une demi-finale à domicile. Pour cela, il faudra être capable de jouer tous les matchs comme des matchs couperets.

Pimentée. Ça résume assez bien la fin de saison de l’Usap. Les quatre derniers matchs de la saison régulière sonnent comme autant de rendez-vous à ne pas manquer. On rentre de plain-pied dans les matchs décisifs, assure François Gelez, entraîneur des trois-quarts catalans. Et c’est pareil pour nos adversaires qui jouent le maintien ou une place en phase finale. Ça veut dire que le niveau de ces équipes est peut-être plus élevé que ce à quoi on s’attend. Dax, qui joue sa survie, va venir dans des dispositions mentales particulières et il faudra être capable de contenir ça. Deux semaines après la réception de Dax, l’Usap est attendue à Aurillac avant de recevoir Albi puis de boucler la boucle à Agen…

Et un coup d’œil sur le classement permet de comprendre pourquoi le moindre relâchement pourrait s’avérer fatal: Perpignan ne dispose "que" de 5 points d’avance sur Aurillac, dernier qualifiable et quatre sur Mont-de-Marsan qui lorgne naturellement sur les strapontins occupés par l’Usap et Agen, synonymes de demi-finale à domicile. La marge de manœuvre est réellement ténue si bien que nous devons clairement aborder les matchs qui restent comme des matchs de phases finales, poursuit François Gelez. Nous savons que nous allons avoir à gérer des rencontres au couteau jusqu’à la fin de la saison. Sur les quatre matchs, nous recevons deux fois mais je pense que sur le plan comptable nous ne pourrons pas nous contenter de gagner à Aimé-Giral. Les équipes vont montrer un niveau d’agressivité qui sera supérieur à ce qu’on a pu connaître. Ce sera tendu mais ce n’est pas plus mal, les joueurs savent ce qui les attend et à ce titre le match de Narbonne est un rappel à l’ordre clair. Mais le côté positif de notre situation, c’est que nous avons notre destin en main, nous ne dépendons de personne.  

Farnoux: "Un quart de finale tous les week-ends"

Comme l’an passé à la même époque, la tension s’est invitée dans les travées d’Aimé-Giral ; à la différence qu’aujourd’hui cette pression est positive et porteuse d’espoir. Chez les joueurs, la prise de conscience est réelle si bien que le mot d’ordre est clair: cette semaine, on a mis l’accent sur le fait que tous les week-ends on va jouer un quart de finale, assure l’arrière Julien Farnoux. Sur le dernier bloc de trois matchs nous allons jouer des matchs couperets contre des concurrents directs donc nous sommes clairement rentrés en mode phase finale. Et François Gelez de rappeler que depuis le mois d’août, tout le monde s’entraîne dur pour vivre ces moments-là… Alors faut pas gâcher !

François Gelez, l'entraîneur des trois-quarts de l'Usap - 2015
François Gelez, l'entraîneur des trois-quarts de l'Usap - 2015
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?