Petitjean: "On ne se souvient que du vainqueur et ce n'est pas nous..."

Maxime, quel est votre sentiment à l'issue de cette défaite en finale ?

Maxime PETITJEAN: Beaucoup de déception. On était venu pour faire un gros match et gagner mais on est passé à côte de notre première mi-temps, tout simplement. On a fait trop de fautes et avec un buteur comme il y avait en face cela ne pardonne pas. En deuxième mi-temps on a vu qu'on pouvait les mettre en difficulté, c'est vraiment dommage.

Comment expliquez-vous cette fébrilité en première période ?

M.P: Je ne sais pas. Peut-être que nous avons été pris par l'événement. On a commis des fautes que nous n'avions pas fait en demi-finale par exemple. On a beaucoup de regrets mais c'est la vie, c'est comme ça.

L'expérience de ce genre de rendez-vous a-t-il été un avantage pour les Bayonnais selon-vous ?

M.P: Je ne sais pas. On a fait des fautes stupides. Je pense qu'on leur donne 15 points gratuitement et cela a été notre pêché mignon tout au long de la saison. Eux ont fait moins de fautes que nous, c'est certain.

Bien sûr que je m'en veux. Bustos Moyano a tout mis, moi j'ai trois échecs...

On vous a senti particulièrement touché à l'issue du match...

M.P: On y croyait vraiment. Je n'ai pas arrêté de dire aux joueurs que c'était notre année. On était tellement près du but. Je pense sincèrement que nous avons montré un super visage en seconde période et je suis persuadé qu'il y avait mieux à faire.

Personnellement vous avez été moins en réussite que d'habitude dans l'exercice du but. Vous en voulez-vous un peu ?

M.P: Bien sûr que je m'en veux. Le buteur d'en face (Bustos Moyano, Ndlr) a tout mis, moi j'ai trois échecs. Il y a des jours avec, des jours sans. Celle que je regrette surtout c'est celle à 50 mètres en début de seconde mi-temps (Bayonne menait 18-9 mais allait jouer à 14 les 10 minutes suivantes, ndrl). Elle aurait pu vraiment changer le match...

Après cette légitime déception, parvenez-vous quand même à vous dire qu'Aurillac a effectué une très belle saison ?

M.P: Cela aurait été une très belle saison si nous avions gagné la finale. On ne se souvient que du vainqueur. Et aujourd'hui ce n'est pas nous…