Le peuple catalan retrouve le Top 14

Et ce succès ne souffre d’aucune contestation tant le FCG a souffert durant cette rencontre. Pourtant devant au tableau d’affichage à la 24ème minute (7-13), la formation iséroise n’a pas su capitaliser face à un adversaire à ce moment-là un peu dans le doute. Celui-ci a ensuite changé de bord.

La réalisation d’Ali Oz (16’) venait pourtant récompenser une belle réaction de Grenoble, après le premier essai rapide de Jonathan Bousquet (4’) en faveur de Perpignan, sur la première situation de la rencontre. L’envie catalane s’est muée en furia, avec quatre autres réalisations de Enzo Selponi (32’), Andrea Cocagi (52’), Raphaël Carbou (68’) et Lifeimi Mafi (72’). En une heure de temps, les joueurs de Christian Lanta auront passé un terrible 31-0, faisant oublier le jour en moins de récupération face à un adversaire qui n’en pouvait plus.

Sans mêlée, impossible d’exister pour Grenoble

S’il y a bien un secteur à ressortir de cette finale, dans lequel tout s’est joué, c’est bien celui de la mêlée. Mont-de-Marsan avait déjà souffert en demi-finale, et c’est donc au tour de Grenoble de n’avoir pas su trouver les solutions face à la puissance du pack de Perpignan. La domination a été nette, terrible et constante. Cyril Lafon a même repoussé le moment du premier carton contre Ropate Rinakama (58’), qui ne change finalement pas grand-chose. Un temps chahutée en touche, l’USAP a su rectifier le tir et sa conquête s’est montrée décisive.

Disputée sur un gros rythme, surtout en première période, cette finale a tenu ses promesses mais le FCG n’a pas su rivaliser sur la durée face à un adversaire contre qui il s’était en plus incliné à deux reprises cette saison. Trop de déchet malgré des séquences intéressantes, voilà un parfait résumé de la prestation des Isérois. Ces derniers vont maintenant voir se profiler un barrage dans leur Stade des Alpes face à Oyonnax, pour un derby qui va donc servir à attribuer le dernier ticket pour le Top 14 la saison prochaine. Un autre gros combat.