Clarkin : "On n’avait pas eu assez peur"
PRO D2 - Au pied du mur, Biarritz a mis fin à une série de trois défaites consécutives en s’imposant avec la manière à Béziers (12-23). Le manager biarrot Matthew Clarkin était satisfait de l’investissement de ses joueurs.
Cette victoire est un soulagement après le travail effectué cette semaine ?
Matthew Clarkin : C’est aussi tout le travail effectué depuis de longs mois, depuis juin finalement. On a enfin l’impression d’être payés.
Comment avez-vous trouvé vos joueurs sur le terrain ?
M.C. : Pareil que pendant la semaine. Ils ont été très impliqués, très concentrés. Il y avait forcément beaucoup de pression autour du résultat. Parfois c’est compliqué de la gérer, mais les joueurs ont réussi à la transformer en motivation. Ils ont traversé les passages de frustration et trouvé le moyen de gagner le match.
Maintenant si on met l’engagement, l’agressivité et la justesse qu’on a sortis ce soir, je suis assez confiant pour la suite
La solidarité n’a-t-elle pas été la principale force du groupe cet après-midi ?
M.C. : Tout à fait, je pense que la remise en question était obligatoire. On peut regretter qu’elle ne soit pas venue un peu plus tôt. On n’avait peut-être pas eu assez peur. Cette semaine, la peur était bien présente, et la réaction derrière a été plus qu’intéressante.
Cela va faire énormément de bien pour la suite, qui s’annonce difficile…
M.C. : On sait ce qui nous attend les 15 prochains jours (réception d’Oyonnax et déplacement à Bayonne, ndlr). Ça pesait cette semaine, car même si on fonctionne match après match, on a toujours tendance à regarder un peu plus loin. Maintenant si on met l’engagement, l’agressivité et la justesse qu’on a sortis ce soir, je suis assez confiant pour la suite.
Propos recueillis par Baptiste Pery
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