Monribot : "Le banc et sa fraîcheur ont apporté un second souffle"

  • PRO D2 - Jean Monribot - Aviron bayonnais
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PRO D2 - Jean Monribot, troisième ligne de l’Aviron bayonnais, vainqueur d’Oyonnax en demi-finale de Pro D2 (32-20), a tenu à saluer l’apport indéniable des remplaçants, qui ont permis aux Basques de renverser la tendance.

Jean, vous vous étiez promis d’arriver en finale. Ça n'a pas été simple, mais vous l’avez fait…

On craignait ce match. On avait pris une belle danse à Oyonnax. Pour le match retour, ils étaient venus avec l’équipe bis. Nous étions un peu dans la situation de favori et cette étiquette ne nous réussit pas trop. Avec les premières chaleurs, en première mi-temps, on a eu du mal à se mettre dans le rythme. L’équipe était un petit peu étouffée. En seconde période, avec un banc plutôt sympa, on a réussi à apporter un petit peu plus de dynamisme. Maintenant, il va falloir se plonger sur la récupération, puis la dernière ligne droite.

Vous leur aviez demandé d’aller à Montpellier : c’est chose faite !

TOUS ENSEMBLE EN FINALE ?⚪️ pic.twitter.com/LzZ9agKOOH

— Aviron Bayonnais (@avironrugbypro) May 29, 2022

Que retenez-vous de ce match ?

En première mi-temps, nous avons été en difficulté au niveau de la zone des rucks. Oyonnax a "chacaillé" pas mal de ballons. On a rectifié le tir sur nos soutiens offensifs en deuxième mi-temps. À la cinquantième, quand les Oyomen marquent, ils repassent devant et la rencontre aurait pu basculer de leur côté. Mais le banc et sa fraîcheur ont apporté un second souffle à notre équipe.

Comment expliquez-vous cet essai encaissé rapidement en début de seconde période ?

Je ne sais pas, ça va très vite. Nous n’avons pas été au bout de ce qu’on pouvait en termes d’effort. Nous n’étions pas très bien organisés ou nous ne faisions pas les efforts suffisants pour combler les brèches. Je pense que nous allons axer cette semaine sur ces points-là, qui seront importants contre le Stade montois.

Comment avez-vous vécu l’arrivée au stade avec cette haie d’honneur façon "Mayol" ?

C’était sympa ! J’avais entendu Urios qui parlait des phases finales, de l’odeur des Merguez, mais c’est ça ! J’ai dormi chez Guillaume Rouet et ce matin, quand on s’est levé, il faisait beau. J’ai bientôt 35 ans, des moments comme ça, ce n’est que du bonheur ! Je suis arrivé au stade avec une banane pas possible, je n’étais pas du tout stressé. J’avais juste envie de profiter de moments comme ça. J’avais prévenu les joueurs en leur disant "faites attention". Les Bayonnais ont le sang chaud. Il ne fallait pas se faire prendre dans cette émotion ou perdre de l’énergie là-dessus. Tout le monde s’attendait à cette ferveur. Ça fait plaisir ! On a eu un vrai public qui nous a portés. Il y a eu une belle ambiance, c’était un beau match de phase finale. Ce sont des moments que tu retiens dans une carrière.

Maintenant, plus qu’une marche pour l’Aviron…

Mont-de-Marsan a fini premier. Nous, deuxièmes. C’était peut-être écrit. C’est une finale, on n’en joue pas souvent dans une carrière. Il faudra être sur de la fraîcheur cette semaine. Nous avons eu du mal face au Stade montois cette année. Cette équipe a surpris beaucoup de monde. C’est à nous d’être à la hauteur, le week-end prochain, pour qu’il y ait une belle fête.

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