Red Bull Ovalie : Les Bonobos, rois des Remparts

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Heureusement ! Après la tempête qui avait empêché l’évènement d’aller à son terme l’an dernier, c’est sous un beau soleil d’été que ce tournoi de rugby à 5 s’est joué ce samedi 20 juin dans le stade des Remparts. Pour la finale du Red Bull Ovalie, pas moins de 27 équipes se sont retrouvées dans l’écrin vert dessiné par les remparts bayonnais. Parmi les équipes engagées, les vainqueurs des phases de qualifications organisées à Marseille, Aix-en-Provence et Paris étaient venus défier les Basques sur leurs terres. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on sait manier le ballon ovale en Provence! Les Galabru ont joué les trouble-fête et ont atteint les quarts de finale, éreintant les ambitions des joueurs locaux.

A 14h, les 218 joueurs envahissaient la pelouse pour disputer les matchs de poules joués en deux périodes de cinq minutes et à mesure que les matchs s’enchaînaient, la tension montait d’un cran jusqu’au début des phases finales. Les demi-finales ont engendrées deux rencontres impressionnantes de technicité et de vitesse d’exécution. Les Socios, vainqueur des Beach’Neuves sur le score de 38-21, retrouvait les Bonobos, victorieux des Daniels (38-20) pour une finale alléchante. C’est sur un score de 53-10 que les Bonobos ont largement remporté le titre contre les Socios. Avec neuf essais contre deux, et quatre points de bonus, les Crabos de l’Aviron Bayonnais (les Bonobos) ont repris le titre aux Wings to Fly.

La vidéo

Des essais, il y en eut. Une pluie, une cascade, une avalanche ! Les règles du Red Bull Ovalie, savamment élaborées, ont justement vocation à favoriser le jeu offensif. Sur un carré de 35 mètres de côté, sans poteaux, mais avec deux en-buts dotés d’une zone bonus, deux équipes de cinq joueurs s’opposent avec pour objectif d’aplatir derrière la ligne, si possible en arrachant un point de bonus, accordé si le ballon est aplati dans la zone bonus ou si la passe décisive est délivrée au pied. En défense, les joueurs peuvent soit toucher au niveau du torse pour stopper l’action, soit plaquer aux jambes pour récupérer le ballon. Ce format explosif, composé de toutes les déclinaisons du rugby, est bien la preuve qu’une fusion peut réussir au pays Basque !