Les affaires qui ont défrayé la chronique (1/2)

Par Rugbyrama
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En cette fin d'année, notre site fait le bilan des principaux faits de 2009. Pour le deuxième épisode, nous vous proposons de revenir sur les affaires qui ont défrayé la chronique. Retour, dans le premier volet, sur l'affaire Bastareaud bien sûr, mais aussi sur le CSBJ et ses soucis.

. L’affaireBastareaud fait scandale

Le centre international Mathieu Bastareaud a alimenté les pages faits divers cet été. Après le deuxième test de la tournée estivale des Bleus en Nouvelle-Zélande, il a dû revenir prématurément en France suite à une blessure au visage subi lors d’un incident dans la nuit du 20 au 21 juin, suivant la rencontre. Le joueur explique d’abord avoir été agressé par quatre ou cinq individus dans les rues de Wellington. L’affaire provoque alors un vif émoi en Nouvelle-Zélande et rebondit le jeudi suivant. L’enquête menée sur place et les bandes de vidéo surveillance de l’hôtel des Bleus prouvent qu’un groupe de cinq personnes, dont le centre, est rentré dans la nuit sans aucun problème. Le témoignage de Bastareaud est donc remis en cause. Devant l’ampleur que prend l’événement et les rumeurs qui s’accumulent, dont une éventuelle bagarre entre joueurs, l’intéressé réagit dans l’après-midi. Et dans un communiqué, il avoue avoir menti sur les causes de ses blessures au visage et donne une nouvelle version des faits. Il dit "avoir trop bu et heurté la table de nuit de sa chambre". Le premier ministre François Fillon ira même jusqu’à présenter des excuses. Plusieurs mois après l’incident, de nombreuses zones d’ombre planent toujours autour de cette affaire… En attendant, après avoir hospitalisé en raison "de graves troubles psychologiques", Mathieu Bastareaud a repris la compétition dès la première journée de Top 14, non sans recevoir quelques sifflets sur différents terrains hexagonaux. Plutôt qu’une suspension, il a été sanctionné par la FFR de trois mois de travaux d’intérêt général. A noter que quelques jours avant la tournée d’automne, pour laquelle il n’a pas été retenu, il a reconnu sa faute comme le souhaitait le sélectionneur Marc Lièvremont et a tenu à s’excuser de son mensonge.

. Bourgoin dans la tourmente

Dire que le CSBJ, qui avait déjà frôlé la relégation administrative, a vécu un début de saison difficile relève de l'euphémisme. Tout commence avec seize licences bloquées par la DNACG quelques heures avant le coup d’envoi de la première journée de championnat. Les motifs ? Financiers évidemment. Le président René Flamand, épuisé par un combat économique permanent, finit par démissionner. Les dirigeants berjalliens pensent toutefois avoir trouvé la solution avec l’entrée au club comme actionnaire majoritaire du groupe GL Events, et de son président Olivier Ginon. Une fusion avec le Lou est alors évoquée. Mais fin août, après les conclusions de l'audit que l'entreprise avait commandé, elle décide de renoncer au rachat. Quelques jours plus tard, la DNACG a accepte le plan de reprise du club de Bourgoin proposé par Gaston Maulin. Les joueurs concèdent une baisse de salaire et les douze derniers contrats bloqués ne le sont plus. Mais le CSBJ ne sort pas pour autant de la crise. Florian Denos, un des cadres de l’équipe, migre à Castres pour alléger la masse salariale. Sur le plan sportif, les Isérois, après un bon départ, enchaînent les défaites. Et fin novembre, les joueurs emblématiques de Bourgoin Olivier Milloud et Julien Frier, qui avaient rejoint le comité directeur de la SASP CSBJ-Rugby le 12 octobre, en démissionnent en raison de divergences avec les dirigeants et des lenteurs du projet "Bourgoin Objectif 2012" auquel ils étaient associés. Il reste encore 600 000 euros à trouver et l’avenir berjallien s’annonce donc en pointillés…

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