Demai-Hamecher (Monaco) : "On est monté en puissance"

Par Rugbyrama
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SUPERSEVENS 2021 - En dominant les Barbarians en finale, Monaco s’est offert la deuxième étape, à Toulouse, et a validé son ticket pour l’Arena. Le capitaine monégasque et international français à VII Johan Demai-Hamecher réagit au succès des siens, qui ont abordé le tournoi avec calme et sérénité.

Vous concluez brillamment la deuxième étape de la compétition en remportant la finale, quelle est votre réaction ?

Je suis extrêmement content de ce deuxième tournoi. Très content, avant tout parce qu’on a réussi à mettre en place ce que l’on voulait, et à corriger ce que l’on avait pu analyser de négatif par rapport au tournoi précédent. Toute notre organisation a donc payé. Et ça, dès les premiers matchs, où l’on a directement pu mettre les consignes à exécution, ce qui nous a permis de montrer en puissance tout au long de la journée, pour arriver à ce super final.

Comment avez-vous abordé cette ultime rencontre ?

Assez calmement. Durant l’intégralité du tournoi, que ce soit contre les Babaas, le Racing 92, Castres ou Biarritz, on est souvent parvenus à rester calme, à rester maîtres de notre jeu. Même lorsque l’on était derrière au score, nous ne nous sommes jamais affolés. En fait, il y a une forme de sérénité qui s’est installée naturellement. Sinon, entre les Barbarians et nous, je pense qu’il y avait deux équipes qui jouaient vraiment bien à VII lors de cette deuxième étape. Mais c’est aussi parce qu’on bénéficiait de l’apport de beaucoup de spécialistes de la discipline.

Vous êtes international à VII, comment évaluez-vous le niveau de la compétition ?

Je pense déjà que c’est une super compétition et un bel événement pour le développement du rugby à VII en France. Ce qui a été mis en place est intéressant. Concernant le niveau en lui-même, il est est très bon. On voit notamment des jeunes joueurs talentueux, avec de grosses qualités individuelles. Après, pour certaines équipes, qui peuvent être les mêmes d’un week-end à l’autre, ça manque encore un petit peu de pratique à VII. Mais tout cela reste de bon augure pour la suite. Je pense que le niveau va monter crescendo. Et puis en plus, ce Supersevens prend de l’ampleur au niveau médiatique, ça attire plus de gens, plus de spectateurs et donc plus de personnes qui ont envie de jouer au Sevens.

Un mot sur les spectateurs justement ? Au total, pas loin de 5000 personnes étaient présentes ce samedi.

Avec tout ce que l’on a vécu à cause de cette crise, ça fait du bien à tout le monde de retrouver le public. C’est même une bouffée d’oxygène ! Pas seulement pour nous, joueurs, mais aussi pour les gens en tribunes. Retrouver un peu de convivialité, un peu de ferveur, pouvoir aller boire un coup, c’est toujours sympathique.

"Une fois reparti de Toulouse, feu !"

Une grande star du jeu a évolué à vos côtés lors de cette étape, Cecil Afrika, comment était-ce de jouer avec lui ?

C’est assez incroyable à vrai dire. Il nous amène avant tout son expérience, sa sérénité, son calme… En fait, tu as l’impression qu’il est toujours facile. Donc forcément, à côté, on panique moins. Tout au long de la semaine, Cecil n’avait pas beaucoup pris la parole, en revanche, il s’était montré très à l’écoute de chacun des joueurs, afin de comprendre au mieux la façon dont on jouait, et donc de s’adapter à notre système, tout en apportant sa touche. D’ailleurs, sur les moments un peu chauds, boom (!), il amène directement toute son expérience. Donc c’est plutôt une bonne pioche (rires).

Maintenant que l’équipe est certaine de se qualifier pour la finale à l’Arena, comment arriver pleinement motivé pour la troisième étape, la semaine prochaine ?

Pour l’étape de La Rochelle, il va y avoir un peu de turnover, comme il y a pu en avoir cette semaine. Mais je pense que l’on va trouver les ressources. D’autres mecs vont nous amener de la fraîcheur, et après, on connaît déjà le plan de jeu… De toute façon, lorsque tu participes à ce type d’évènements, tu as envie de gagner à chaque fois. On n’a pas réussi à Aix, mais aujourd’hui (samedi 21 août N.D.L.R.), ça nous sourit, et c’est super. On verra comment cela se passe dans quelques jours, mais on reste tous surmotivés. Une fois reparti de Toulouse, feu !

Lorsque l’on voit le niveau de jeu affiché lors de la finale, cela semble en tout cas de bon augure pour le 13 novembre…

Totalement. Après, c’est du rugby à VII… Ça va très vite. Tu as la possession du ballon, tu prends deux contres assassins de 100 mètres, eh bien tu perds le match, alors que tu avais l’impression de l’avoir maîtrisé. Et inversement. Ce samedi, on a pratiqué un bon Sevens, donc c’est de bon augure, oui. Or, il faut aussi se remettre continuellement en question, après chaque match. On continue à regarder devant.

Propos recueillis par Dorian Vidal

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