En Super Rugby comme en Rugby Championship, l'hégémonie néo-zélandaise est incontestable
SUPER RUGBY - Avec trois équipes qualifiées pour les demies, les Néo-Zélandais ont encore écrasé leurs voisins Australiens et Sud-Africains cette année. Les Argentins et les Japonais n'ont rien pu y changer. Véritables patrons du Super Rugby, les Kiwis ont la main mise sur cette compétition depuis son passage au professionnalisme en 1996.
Seuls rescapés de l'ouragan néo-zelandais, les Lions sud-africains, tenteront d'accéder à la finale du Super Rugby version 2016 samedi face aux Highlanders. L'occasion pour eux, de déjouer les pronos qui annoncent depuis les premières semaines de la compétition que le trophée est promis à l'une des franchises du pays du long nuage blanc.
Il faut dire que la domination néo-zélandaise sur le Super Rugby est sans partage. Et ce depuis la création du Super 12, en remplacement du South Pacific Championship puis du Super 10, en 1996. Une domination qui se traduit dans le jeu comme dans les chiffres. C'est simple : cette saison, avec un total de 52 victoires pour l'ensemble des 5 franchises néo-zélandaises contre 45 succès pour la totalité des 6 équipes sud-africaines, l'écart avec les concurrents est plus que significatif.
Pour les Lions rien n'est perdu, au contraire...
En Super Rugby, les franchises néo-zélandaises, ce sont des titres à la pelle, mais aussi des records toujours plus hallucinants. Comme le match le plus prolifique réalisé par les Crusaders, vainqueurs des Waratahs 96-19 en 2002. Ou encore le plus grand nombre de victoires consécutives avec 15 succès d'affilée pour les Crusaders en 2007. Sans oublier le record de points détenu par Dan Carter (1377 pts) et le record d'essais marqués établi par Doug Howlett (59).
Après un répit d'un an en 2014, où les Warathas avaient réussi à faire chuter les Crusaders en finale (33-32), le come-back des Néo-Zélandais fut terrible. L'an dernier, c'était une finale 100 % Kiwi qui voyait s'imposer les Highlanders face aux Hurricanes (21-14), et cette saison avec trois équipes qualifiées dans le dernier carré, l'hégémonie néo-zélandaise ne souffre d'aucune contestation.
Pour retrouver pareil résultat, il faut remonter à 2009, et le Super 14. Lors de cette édition, les demies avaient vu s'affronter, Les Chiefs contre les Hurricanes et les Bulls face aux Crusaders. Et finalement ce fut la seule franchise sud-africaine au milieu de la horde néo-zélandaise, qui avait réussi à remporter la compétition. En effet, les Bulls avaient écrasé les Chiefs en finale, 61-17... Les Lions peuvent-ils y voir un signe ?
Le Super Rugby symbole de la domination des All Blacks
C'est incontestable, les Néo-Zélandais sont les patrons du Super Rugby. Et depuis 2011, ils sont incontestablement les maîtres du monde. Il est d'ailleurs étonnant de voir à quel point la domination des "Néo-Z" sur le Super-Rugby se reflète à l'échelle des compétitions internationales. D'ailleurs, hormis les trois titres de champions du monde obtenus par les All Blacks (1987, 2011 et 2015), le nombre de victoires en Rugby Championship est exactement le même qu'en Super Rugby.
Avec 13 victoires pour la Nouvelle-Zélande, le titre de "plus grande nation du rugby mondial" n'est pas usurpé. Et à regarder le jeu proposé par les franchises néo-zélandaises comme par les All Blacks, on serait tenté de dire que cette suprématie n'est pas prête de s'arrêter.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?