Ces cinq japonais dont il faut se méfier...

Shota Horie

Il fait figure de taulier dans le groupe de Jamie Joseph. Avec deux Coupes du monde à son actif, en 2011 et 2015, Shota Horie (31 ans, 54 sélections) n'est pas un inconnu au poste de talonneur. Il a commencé sa carrière professionnelle chez les Panasonic Wild Knights en 2008, club dans lequel il évolue toujours. Le talonneur a aussi franchi les frontières de l'archipel à plusieurs reprises pour tenter sa chance à l'étranger. Tout d'abord à Otago,en Nouvelle-Zélande. Il y gagnera une finale de l'ITM Cup en 2012. S'ensuivra une expérience australienne avec les Melbourne Rebels (2013-2015) , période durant laquelle il découvrira le Super Rugby. Horie est désormais un homme de base de la franchise des Sunwolves. Il se distingue par son aisance ballon en main, sa bonne tenue en conquête et un dynamisme bluffant dans le jeu courant.

Michael Leitch

Il est le capitaine incontournable des Brave Blossoms depuis 2014. Michael Leitch est le leader de terrain et de vestiaire d'une équipe en perpétuel progrès. D'origine fidjienne et néo-zélandaise, le troisième ligne (29 ans, 52 sélections) s'est parfaitement intégré à la culture nippone dès son arrivée au pays du Soleil Levant, à l'âge de 15 ans.

Appelé très tôt avec la sélection nationale, dès 2008, il a fait ses débuts professionnels aux Toshiba Brave Lupus avant de rejoindre en 2013 la franchise néo-zélandaise des Waikato Chiefs, engagée en Super Rugby. Comme Horie, Leitch a deux Coupe du monde à son actif (2011 et 2015). En 2015, il se signale dès le premier match de poule, épique face à l'Afrique du Sud en inscrivant un essai et en décidant de jouer à la main la dernière pénalité alors que son équipe était menée 34-32.

Samedi dernier, face aux Tonga, ses statistiques ont révélé toute son importance : Quatre franchissements, quatre défenseurs battus pour 90 mètres parcourus, un essai inscrit, treize plaquages réussis, pour seulement deux manqués. Il est aussi l'un des capitaines de touche de l'alignement japonais. Précieux et complet.

Amanaki Mafi

C'est l'un des cinq joueurs d'origine tonguienne qui composent le groupe de Jamie Joseph sur cette tournée européenne. Sélectionné avec les -20 ans des Tonga, Amanaki Mafi (27 ans, 18 sélections) est arrivé dans la foulée au Japon. Il a fait ses débuts en Top League en 2014 avec les NTT Shining Arcs. Avant de se faire remarquer lors de la Coupe du monde 2015 comme un numéro 8 surpuissant à l'image de ses matchs face à l'Afrique du Sud ou encore l'Écosse. Bath le recrutera la saison suivante. L'expérience dans le Premiership sera éphèmere et Mafi rejoindra les Melbourne Rebels dès 2017. Il est désormais un des cadres de la sélection japonaise.

Kenki Fukuoka

C'est le monsieur vitesse du groupe de Jamie Joseph. L'ailier japonais (25 ans) est doté de crochets électriques et ses statistiques parlent pour lui : En 23 sélections et 19 titularisations, Fukuoka a inscrit 16 essais. Joueur des Panasonic Wild Knights en Top League et des Sunwolves en Super Rugby, il s'est illustré face aux Tonga, en inscrivant un essai sur un exploit individuel où il a mis la défense des joueurs du Pacifique dans le vent. Prometteur.

Kotaro Matsushima

Il est celui qui est en train de faire oublier Ayumu Goromaru avec le numéro 15 dans le dos. Étoile montante du rugby nippon, ce joueur polyvalent (il peut jouer ailier, centre ou arrière) né en Afrique du Sud avait déjà brillé lors du dernier Mondial. Passé par les provinces australiennes des Waratahs et celle des Melbourne Rebels, Kotaro Matsushima (24 ans, 27 sélections) étrenne désormais les couleurs des Sunwolves en Super Rugby. Doté de bons appuis, c'est un relanceur hors-pair qui fait partie des dangers pour les équipes adverses.