Cheika : "Cette tournée pour l'Australie, c'est une formidable expérience pour le futur"

Par Rugbyrama
  • Michael Cheika, le sélectionneur de l'Australie - novembre 2016
    Michael Cheika, le sélectionneur de l'Australie - novembre 2016
  • Michael Cheika et Michael Hooper (Australie) - novembre 2016
    Michael Cheika et Michael Hooper (Australie) - novembre 2016
  • Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015
    Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015
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Michael Cheika, le sélectionneur de l'Australie, vainqueur au pays de Galles (8-32) et en Ecosse (22-23), demande à son équipe renouvelée de "continuer d'apprendre et de grandir", à quelques jours du match contre la France, samedi (21h00) au Stade de France. La copieuse tournée d'automne des Wallabies est une "formidable expérience pour le futur" de cette équipe en rodage, a-t-il estimé.

Quel bilan faites-vous de votre première partie de tournée ?

Michael CHEIKA : Chaque match ici (en Europe, ndlr) est un autre défi. Je l'ai compris lors de ma première année en tant que sélectionneur national, en 2014 : j'avais moins d'une semaine de préparation mais j'ai vu que chaque match était complètement différent. On peut prendre des choses du match d'avant mais il faut repartir de zéro chaque semaine. On a bien joué contre le pays de Galles, il y a eu moins de concentration contre l'Ecosse. Mais on a montré beaucoup de résilience pour rester dans le match. Devant 65.000 Ecossais, ce n'est pas toujours facile pour une équipe jeune. Il y a beaucoup de joueurs qui n'ont jamais joué ici en Europe. C'est une formidable expérience pour le futur.

Michael Cheika et Michael Hooper (Australie) - novembre 2016
Michael Cheika et Michael Hooper (Australie) - novembre 2016
Oui, ce groupe nouveau, en plein apprentissage, a connu beaucoup de difficultés, de douleurs, avec des matches perdus, mais en principe on s'est amélioré cette saison

Vous affrontez les cinq grandes nations européennes (Galles, Ecosse, France, Irlande, Angleterre) en un mois. Pourquoi s'infliger une telle tournée?

M.C : Au début, on avait déjà quatre matches, moins l'Angleterre. Et on a eu l'opportunité de jouer contre l'Angleterre pendant la fenêtre pour que ça fasse un Grand Chelem, que je crois, l'Australie n'a gagné qu'une seule fois. Et avec le calendrier tel qu'il est, ce n'est pas évident d'avoir l'opportunité d'aller chercher un Grand Chelem. Cinq matches en novembre, c'est difficile. Mais cette année, on a eu quinze test-matches contre le top 8 (des meilleurs pays, ndlr). Oui, ce groupe nouveau, en plein apprentissage, a connu beaucoup de difficultés, de douleurs, avec des matches perdus, mais en principe on s'est amélioré cette saison. Je voudrais que ces trois dernières semaines, on continue d'apprendre et de grandir comme joueurs et comme personnes.

Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015
Mario Ledesma (droite) et Michael Cheika durant le captain's run de l'Australie - 30 octobre 2015
Quand vous portez le maillot de l'équipe d'Australie, ça veut dire que vous êtes le meilleur à votre poste, l'élu

Vous n'avez donc pas d'obligation de résultats ?

M.C : Bien sûr, mais cela ne veut pas dire qu'on cherche des excuses pour ne pas avoir de résultats. Quand vous portez le maillot de l'équipe d'Australie, ça veut dire que vous êtes le meilleur à votre poste, l'élu. Et il faut jouer comme ça, avec notre standard : on a un certain style à jouer, et je dois remplir le contrat de jouer le style de notre équipe. Après, on verra le résultat. On comprend qu'on nous juge à travers nos résultats, mais ça, c'est le court terme. Il faut aussi voir le long terme.

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