Sonny Bill Williams : "Je suis un grand fan de Wesley Fofana"

  • Sonny Bill Williams (All Blacks)
    Sonny Bill Williams (All Blacks)
  • Wesley Fofana (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015
    Wesley Fofana (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015
  • Sonny Bill Williams avec ses coéquipiers des Blacks
    Sonny Bill Williams avec ses coéquipiers des Blacks
Publié le Mis à jour
Partager :

TEST MATCH - Mercredi après-midi, au salon de la Porte de Versailles, Sonny Bill Williams et plusieurs All Blacks ont rendu visite aux jeunes du DFYPAR, le tournoi de rugby à toucher organisé à Paris par Adidas. Après avoir prodigué quelques conseils aux apprentis rugbymen d’Ile de France, le roi des centres nous a accordés quelques minutes. Let’s go !

À quoi vous attendez-vous samedi soir, au Stade de France ?

A une féroce bataille. Le XV de France est une toute autre bête, lorsqu’elle joue devant son public. Au Stade de France, les Bleus seront physiques, agressifs et passionnés. Je ne les ai pas joués depuis le quart de finale de coupe du Monde (62-13). Peut-être me réservent-ils un accueil spécial...

Quels joueurs français pourraient-ils être All Blacks ?

Je suis un grand fan de Wesley Fofana. Il est l’un des trois-quarts centre les plus dangereux qu’il m’ait été donné d’affronter sur le circuit mondial. Vakatawa est aussi impressionnant. Il était quant à lui l’une des grandes stars du Sevens. Franchement, leurs absences est un vrai coup dur, pour les français…

Wesley Fofana (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015
Wesley Fofana (XV de France) face aux All Blacks - 17 octobre 2015

Vous êtes connu comme LE père du off-load. Comment avez-vous appris ce geste ?

Sincèrement, tout ça vient très naturellement chez moi. Quand j’avais 16 ans, mon coach se demandait pourtant ce que j’essayais de faire avec mes bras tendus. Il me disait toujours : "arrête tes conneries, Sonny ! Tu fais presque 2 mètres et 1000 kg ! Va tout droit ! Fonce ! La porte s’ouvrira d’elle-même !" Mais c’est vieux, tout ça... Aujourd’hui, le off load est entré dans les mœurs.

Le Top 14 est le championnat le plus dur que j'ai disputé

Que gardez-vous de votre passage en France (2008-2010) ?

Le Top 14 m'a fait grandir parce qu'il est le championnat le plus dur que j'ai disputé. Quand tu prends la balle, tu reçois en même temps deux cousins qui veulent ta peau. Ce championnat endurcit. […] On aurait du être champions de France, en 2010, avec Philippe Saint-André. En demi-finale (à Saint-Etienne face à Clermont), l'arbitre (Jérome Garcès) était probablement un peu fatigué : leur pilier (Zirakashvili) lâche le ballon dans l'en-but au moment d'aplatir…

Quelle est la chose la plus dingue à laquelle vous ayez assisté en Top 14 ?

On affrontait Brive, je crois, à la maison. On perdait 21 à 3 ou quelque chose comme ça. Puis le RCT s’est mis à bien jouer, nous avons marqué trois essais et remporté le match sur le gong. A ce moment là, les journaux ont volé dans Mayol. C’était beau ! C’était dingue !

Jusqu’à quand jouerez-vous au rugby ?

Je ne sais pas… Il n’est pas rare que des mecs de 35 ans soient encore professionnels. Je prends soin de mon corps et je me sens même beaucoup plus fort que lorsque j’avais 25 ans. Je fais du yoga, du stretching. Le seul excès que je m’accorde, c’est le gâteau chocolat banane de mon épouse.

Sonny Bill Williams avec ses coéquipiers des Blacks
Sonny Bill Williams avec ses coéquipiers des Blacks
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?