L'Argentine, en quête de certitudes, entend se rassurer face à sa victime préférée, le XV de France.
L'ENJEU :
Les Argentins ne se présentent pas au sommet de leur forme. Face aux Italiens, samedi dernier, ils ont affiché leurs limites actuelles, malgré la victoire 22 à 16 : une concentration irrégulière et une cohésion collective friable. Mais attention : les hommes de Santiago Phelan se trouvaient dans une situation encore plus périlleuse - deux défaites à domicile contre à l'Ecosse - avant la débâcle de Velez Sarsfield, en juin (41-13). Opposés aux Bleus, les Pumas retrouvent ainsi toujours, comme par miracle, leur capacité à enrayer le jeu adverse et leur solidité en conquête. Une semaine après avoir concédé un essai de pénalité face à la mêlée italienne, le grand huit argentin, emmené par une première ligne 100 % Top 14, Roncero-Ledesma-Scelzo, se doit d'ailleurs de réagir. Derrière, Felipe Contepomi devra animer avec plus de justesse une ligne de trois-quarts en manque de repères même si, comme à Vérone, le Parisien Rodriguez Gurruchaga peut créer l'exploit à tout moment.
L'EQUIPE
Neuf des quinze joueurs du XV de départ évoluent en France. Seul changement effectué par Phelan : la rentrée du Toulousain Patricio Albacete, en lieu et place du Biarrot Manuel Carizza, touché à un bras. Le Toulonnais Juan Martin Fernandez Lobbe, longtemps incertain suite à un coup reçu sur la crête iliaque, tient finalement sa place.
LA STAT :
7.- Depuis 2002 et en neuf rencontres, l’Argentine est devenue la bête noire du XV de France, s’imposant à sept reprises. Les Bleus ont battu les Pumas en 2006 à Saint-Denis (27-26) et en 2008 à Marseille (12-6).
V.B.
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