Servat : "Une erreur de les sous-estimer"

Par Rugbyrama
  • William SERVAT - novembre 2010 - France
    William SERVAT - novembre 2010 - France
Publié le Mis à jour
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Forfait face aux Fidji, revenu titulaire contre l'Argentine, le talonneur toulousain William Servat est confirmé contre l'Australie. En mêlée fermée, cela ne devrait pas constituer le plus grand défi de sa carrière. Mais il appelle à la méfiance face à un pack wallaby qui pourrait bien se révolter.

Voilà définitivement le retour du cinq de devant qui a été sacré dans le Grand Chelem 2010 ?

William SERVAT: Plus qu'un retour, c'est surtout la continuité du match contre l'Argentine. Les entraîneurs nous font démarrer, nous renouvellent leur confiance : c'est super pour nous. J'espère qu'on sera à la hauteur de leurs attentes.

Cette continuité modifie t-elle vos attentes en terme de performance ? Après la prise de repères contre les Pumas, l'exigence est-elle plus importante ?

W.S.: Non. La première des choses, c'est de ne pas passer à côté de ce rendez-vous. Vraiment. Bien évidemment, lundi matin, les liaisons en mêlée ont été prises plus rapidement que la semaine dernière. Mais on a toujours peur avant une rencontre. Des certitudes, il n'y en a pas. Jamais. On est rassuré sur nos liaisons mais on n'est sur de rien quant au match à venir contre l'Australie.

Une séance avec le joug électronique était prévue mardi matin puis finalement annulée. Pour vous épargner ?

W.S.: Le terme épargner n'est pas adéquat. Travailler sur ce joug est très intéressant mais les organismes ont été mis à mal samedi à Montpellier contre les Pumas et les coachs ont davantage préféré travailler sur la technique que sur la force mardi matin. Je considère que c'est une réaction très intelligente de leur part.

Didier Retière a concédé que la mêlée australienne n'était pas une référence mondiale. Comment voyez-vous ça ?

W.S.: (Il rigole) C'est une erreur de dire ça ! Ce mardi, je n'avais pas encore eu le temps de me pencher sur l'Australie. Lundi, on a fini le débriefing du match contre l'Argentine qui avait été commencé dimanche soir. Les mêlées australiennes n'ont pas encore été analysées précisément mais sous-estimer les Wallabies serait une grave erreur. C'est toujours pareil, je répète ça chaque semaine, mais d'un week-end à l'autre, les mêlées se suivent mais ne se ressemblent pas. On peut très bien passer à côté dans ce secteur. Il ne faut rien lâcher, ni se relâcher.

Si dans le rugby français la mêlée fait office de baromètre psychologique, cela semble moins le cas pour les Australiens ?

W.S.: Raison de plus pour ne pas se relâcher. Si en plus, ce n'est pas important pour eux alors que la mêlée est une phase vraiment capitale pour nous... C'est sur : il ne faudra rien céder.

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