Thion : "Rien n'est figé"

Par Rugbyrama
  • Jerome THION - Mars 2009 - France
    Jerome THION - Mars 2009 - France
Publié le Mis à jour
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Le deuxième ligne du Biarritz olympique Jérôme Thion, appelé dans le groupe de l’équipe de France pour pallier la blessure du Parisien Pascal Papé, est arrivé sur la pointe des pieds au CNR de Marcoussis. Mais il compte bien user de son expérience pour s'imposer à nouveau sous le maillot bleu...

Vendredi soir, vous étiez présent pour les trente ans des Barbarians. Le lendemain, vous faisiez vos bagages pour Marcoussis. Comment avez-vous appris votre sélection ?

Jérôme THION : Marc (Lièvremont, N.D.L.R.) m'a appelé à 7h30 du matin.

Vous dormiez ou vous n'étiez pas encore couché ?

J.T. : (sourire) Non, non, je dormais. J'ai aussitôt demandé à ce qu'on m'envoie, de Biarritz, un colis avec quelques fringues.

Depuis quand n'étiez-vous pas revenu à Marcoussis ?

J.T. : La dernière fois que j'ai mis les pieds au CNR, c'était pour préparer un match du Tournoi des 6 Nations contre l'Angleterre, en 2009.

Le CNR a-t-il changé ?

J.T. : Pas spécialement. Mais c'est une joie immense de retrouver le XV de France.

Avec qui êtes-vous en chambre ?

J.T. : Julien Arias.

Que savez-vous des Fidji ?

J.T. : C'est une équipe assez atypique. Les Fidjiens possèdent de grosses qualités en un contre un. Ils pratiquent un jeu ouvert, aéré, fougueux. C'est très agréable à voir, moins à défendre...

Quelle est votre stratégie pour contrer cette équipe polynésienne ?

J.T. : Si l'on s'applique en conquête, que l'on est rigoureux en défense et sur les fondamentaux, on devrait normalement s'imposer.

Quel joueur a-t-il retenu votre attention ?

J.T. : Le troisième ligne du Racing, Jone Qovu. Il est très spectaculaire.

Avez-vous déjà affronté les Fidji ?

J.T. : Oui, il y a 45 ans ! (rires) C'était à l'occasion de la coupe du Monde 2003, en match de poule.

Le jour où Caucaunibuca avait été expulsé ?

J.T. : Oui, ce fameux match où il avait mis une manchette à Charlie (Olivier Magne, N.D.L.R.). Il y a bien longtemps, en fait...

Avez-vous parlé de cette équipe avec Bolakoro, l'ailier fidjien du Biarritz olympique ?

J.T. : Non, mais je risque de l'appeler dans les jours qui viennent.

Vous effectuez un début de saison époustouflant. A quoi doit-on ce regain de forme ?

J.T. : Il y a eu quelques changements au club en début de saison. J'ai l'impression d'avoir moins de poids à porter sur mes épaules. Je suis plus libre. Je pense davantage à moi.

Le poste de deuxième ligne est soumis à rude concurrence en équipe de France. Jouez-vous gros sur cette tournée d'automne ?

J.T. : Je ne sais pas. Je suis arrivé sur la pointe des pieds mais je vais jouer ma chance à fond, croyez-moi. Rien n'est figé en vue de la coupe du Monde.

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