Huget : "Une marque de confiance"

Par Rugbyrama
  • yoann huget france 2010
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Yoann Huget, qui a fêté sa première sélection avec les Bleus le week-end dernier, sera de nouveau titulaire samedi face à l'Australie au Stade de France. Malgré quelques "erreurs de jeunesse" contre les Argentins, le staff a voulu revoir l'ailier bayonnais. Et il compte bien saisir sa chance.

Quelles ont été vos impressions à l'annonce de votre deuxième titularisation consécutive ?

Yoann HUGET : La première chose, c'est que ça fait plaisir, extrêmement plaisir. Ensuite, il s'agit d'une marque de confiance importante. Cela montre que le staff a envie de me revoir et c'est encourageant. Contre l'Argentine, la copie rendue a été insuffisante en attaque parce que nous manquions de repères sur les deuxièmes ou troisièmes temps de jeu alors c'est bien de pouvoir travailler dans la continuité, que ce soit pour moi ou pour le groupe.

Vous y attendiez-vous ?

Y.H. : Je ne pensais même pas être dans les 23 de nouveau... Mais maintenant que l'annonce est passée, je peux préparer sereinement le match. Je connais mieux le système et les joueurs, alors ce sera plus simple. J'ai un peu plus l'habitude. L'émotion de la première cape est passée et je vais pouvoir me concentrer encore plus. Je suis entré dans le moule en quelques sortes.

Vous occupez un poste particulièrement soumis à la concurrence. Avez-vous l'impression de préparer un match à quitte ou double concernant votre avenir avec les Bleus ?

Y.H. : Non, je me dis simplement qu'on m'offre une belle chance de nouveau. Je vais essayer de faire la même prestation que contre l'Argentine défensivement, tout en tentant d'apporter plus en attaque. En étant titularisé la semaine dernière, je savais qu'il y aurait du déchet dans mon jeu. La question était seulement de savoir si ça allait être grave ! Mais je suis encore là et j'ai envie de faire une très bonne prestation.

Les lacunes de la France dans le secteur offensif ont été montrées du doigt après le match contre l'Argentine. Cela vous met-il sous pression avant la rencontre ?

Y.H. : Il y a de la pression, mais il faut préciser qu'il ne nous a pas manqué grand chose contre les Argentins. En règle générale, il est beaucoup plus difficile d'attaquer que de défendre. Il suffit d'une mauvaise passe, d'une mauvaise trajectoire, d'un tout petit grain de sable pour que toute une action tombe à l'eau. Un véritable jeu d'attaque ne se construit pas du jour au lendemain. Nous y travaillons mais il faut du temps.

Le fait de travailler plus souvent en opposition cette semaine permet d'avancer plus vite ?

Y.H. : Cela aide beaucoup, il n'y a rien de mieux pour anticiper les situations qu'on va rencontrer le samedi sur le terrain. La semaine dernière, il était plus difficile de travailler compte tenu des changements effectués dans le XV de départ (quatorze, ndlr). Là, on bosse dans la continuité et c'est plus simple. On se concentre beaucoup sur l'attaque aux entraînements. Parce qu'il le faudra pour gagner contre l'Australie mais aussi parce qu'on a envie de se faire plaisir, tout simplement.

Que retiendrez-vous de votre première sélection ?

Y.H. : Des images surtout. L'hymne, la fin du match quand on "sort du truc", qu'on lève les yeux et qu'on voit que le stade est plein... L'engouement autour du XV de France m'a marqué également. C'était quelque chose de spécial de connaître ma première cape à une heure et demi seulement du lieu où je suis né. Samedi, je serai à Paris et je pourrai me lâcher !

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