Ça, c'est Paris

Par Rugbyrama
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Inconstant ces derniers temps, le Stade français a enfin livré un match plein face à Bourgoin (53-3). Les Parisiens ont inscrit huit essais et s'imposent avec le bonus offensif pour revenir à un point du leader, Toulouse. Le CSBJ, lui, continue de flirter avec la zone dangereuse.

Il fallait bien que quelqu'un paie l'addition. Malheureusement pour les Berjalliens, la note est pour eux. Et elle est salée. Le CSBJ a été victime de la mise au point parisienne samedi à Jean-Bouin. Erratique ces dernières semaines (nul au Stade de France face à perpignan, petite victoire à domicile contre Toulon et nette défaite à Brive), le Stade français envie de remettre son jeu en place et les pendules à l'heure. C'est fait. Sérieux, appliqués, entreprenants, les joueurs de la capitale ont passé Bourgoin au rouleau compresseur, inscrivant 53 points et huit essais.

C'est dur pour les Isérois, qui n'ont jamais existé. Il n'a fallu que cinq minutes aux Parisiens pour prendre le score, sur un ballon de récupération de Mathieu Blin, qui trouvait son demi de mêlée Alexandre Albouy pour le premier essai de la partie. Pas le dernier. Un peu plus de cinq minutes après ce premier coup de boutoir, Blin, encore lui, interceptait dans le camp berjallien. Le début de l'hallali. Après des relais de Roncero, Albouy et Bergamasco, c'est Juan Manuel Leguizamon qui a conclu dans l'en-but ciel et grenat. 12-0 après moins d'un quart d'heure, l'affaire était déjà pliée.

Bourgoin au plus mal

La suite ne fut qu'une interminable agonie pour Bourgoin: 26-3 à la pause, et le double à l'arrivée (53-3). 50 points d'écart, soit la plus lourde défaite du CSBJ depuis la création de la poule unique. Grandeur et décadence pour la bande à Benjamin Boyet, plus que jamais menacée de relégation. La victoire de Castres face à Montauban ne fait pas les affaires des Berjalliens, partis pour lutter jusqu'au bout pour leur survie, sans doute avec Dax, voire Toulon. Mais la démonstration du RCT la semaine passée à Pierre-Rajon est là pour témoigner que les deux équipes ne jouent pas dans la même catégorie en ce moment.

Pour Paris, au-delà de la victoire, et de son ampleur, c'est la consistance du jeu déployé 80 minutes durant qui est à relever. "Tout n'est pas parfait, mais ça fait du bien de faire un match plein et de marquer 50 points", a confié au micro de Rugby Plus le troisième ligne Pierre Rabadan. Le Stade français, avec ces cinq points, revient à la hauteur de Perpignan, à une petite longueur du leader, Toulouse. Les demi-finales sont quasiment dans la poche. De quoi travailler tranquillement d'ici les phases finales. Ce Paris-là y aura forcément son mot à dire.

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