Il n'en restera qu'un...

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le duel entre Brive et Bayonne laisse présager un gros combat. Sur le terrain... Mais aussi au classement ! Un seul point sépare les deux clubs et celui qui sortira vainqueur de la rencontre aura fait un grand pas vers l'Europe, objectif affiché des Corréziens et des Basques en début de saison.

Des deux côtés, on s'accorde à atténuer la pression qui entoure ce rendez-vous capital. Ou plutôt à expliquer que si ce match est important, il ne l'est finalement pas plus qu'un autre... " En cette fin de saison, tous sont primordiaux. Nous sommes plusieurs clubs à nous tenir en peu de points et il ne faut pas oublier que derrière, Biarritz a un calendrier favorable. Mais c'est vrai que si les Bayonnais l'emportent sur notre terrain, ils auront pris un certain avantage", note Christophe Laussucq, l'entraîneur des avants brivistes. Rémy Martin, le capitaine bayonnais, est encore plus explicite : "A Brive, ce sera évidemment compliqué mais chaque rencontre est une demi-finale à nos yeux maintenant ". Ce match pourrait pourtant départager les deux belles surprises du Top 14, qui apparaissent très proches. Une histoire de suprématie derrière les quatre supposés intouchables...

Si Bayonne s'est bien repris après un gros passage à vide en décembre et janvier, le club basque ne paraît pas encore totalement guéri. Le match poussif contre Dax à domicile (victoire 14-9) en est la preuve. Un succès en terres corréziennes serait l'illustration parfaite du retour définitif des 'Ciel et Blanc' au premier plan. "Il y a eu une grosse fatigue car il faut dire que nous avons été très sollicités. Tout repart bien à présent même si nous n'avons pas été à la hauteur contre Dax", explique le troisième ligne bayonnais. Pendant ce temps, Brive reste sur une série impressionnante avec une seule défaite depuis octobre, toutes compétitions confondues. Voilà pourquoi les Coujoux partent légèrement favoris. "C'est un atout car nous sentons que les joueurs sont en confiance mais tout va très vite. Ce n'est pas le moment de craquer", prévient Laussucq. C'est peut-être la raison pour laquelle son groupe a bénéficié de quatre jours de repos pour souffler un peu avant d'aborder les différentes échéances qui l'attendent.

L'Europe... Et pourquoi pas les demies ?

Outre une qualification pour la prochaine Coupe d'Europe, les Corréziens visent également une victoire finale en Challenge européen. Pour cela, il faudra aller l'emporter sur la pelouse de Worcester le 11 avril. Et entre-temps, les 'Noir et Blanc' recevront Toulouse à Amédée-Domenech. Rien que ça pour le programme des prochaines semaines... "Top 14 ou Challenge confondus, il nous reste au moins sept matchs et aucun d'entre eux ne sera facile, nous le savons. Surtout que nous sommes dans un championnat très resserré". La gestion du groupe sera donc primordiale et cela commence par Bayonne puisque quatre joueurs majeurs, Antonie Claassen, Luciano Orquera, Barry Davies et Alexis Palisson, sont forfaits sur blessure. Christophe Laussucq n'est cependant pas inquiet : " J'espère que cela ne nous portera pas préjudice mais beaucoup de joueurs d'expérience sont capables de remplacer les blessés. Nous avons assez d'effectif et de qualité".

Enfin, pour les deux équipes, un succès permettrait de continuer à rêver à une éventuelle demi-finale du Top 14. Même si officiellement, tout le monde préfère se recentrer sur l'ambition initiale, à savoir l'Europe. "Nous nous concentrons sur un objectif précis. Nous sommes en train de jouer nos phases finales" , résume Rémy Martin. Même son de cloche côté briviste. "Pour une demie, Clermont est nettement en avance", assène l'entraîneur corrézien. Une chose est pourtant certaine : samedi soir, Toulouse, Paris, Perpignan et Clermont ne craindront plus qu'un seul poursuivant…

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?