Jaouher : "Les choses ont changé"

Par Rugbyrama
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A la veille d'affronter Clermont pour la quatrième fois de la saison, le Montalbanais Rida Jaouher s'attend à un match compliqué. L'homme en forme du club tarn-et-garonnais est persuadé que le club auvergnat, de retour au premier plan, voudra prendre sa revanche du match aller remporté par Montauban

Comment abordez-vous cette rencontre face à Clermont ?

Rida Jahouer : C'est un match très important pour nous, mais également pour eux. Nous les avions battus sur leur terrain à l'aller en prenant le bonus (victoire 30-25) alors que personne ne nous attendait. Une performance presque impossible à réaliser. Nous avions marqué les esprits auvergnats.

Justement, allez-vous vous appuyer sur cette performance ?

R. J. : Les matchs ne se ressemblent pas forcément. Les choses ont changé depuis et je crois qu'il faut oublier cette rencontre. Eux ont pris leur envol et retrouvé leur niveau juste après ce revers. Aujourd'hui, la grosse écurie clermontoise est de retour. Du coup, je pense qu'ils vont venir avec l'envie de prendre leur revanche, pour démontrer que c'était une anomalie. Je m'attends à un match compliqué.

C'est la quatrième fois que vous affrontez Clermont cette saison. Est-ce un avantage ?

R. J. : C'est certain que nous commençons à bien les connaître. C'est plutôt un avantage et il faut avouer que c'est agréable de rencontrer ce genre d'équipes, de se frotter au haut niveau. Mais contre eux, tu n'as pas le droit à l'erreur, sinon tu prends une grosse valise. La concentration et la rigueur doivent être maximales.

Depuis décembre, vous êtes invaincus à domicile et vous restez sur une belle victoire contre Paris. Est-ce un bon présage ?

R. J. : C'est à double-tranchant. Après un bon match, une équipe peut avoir tendance à se reposer sur cette performance et à s'endormir un peu, même si ce n'est pas vraiment le genre de la maison. Il faudra être à 200% contre Clermont. Comme contre Paris, nous devrons nous transcender.

Dans le même temps, Bayonne (6e) se déplace à Brive. Est-ce une occasion de revenir dans la course aux places européennes ?

R. J. : Nous n'en avons pas du tout parlé entre nous. Comme depuis le début de mon aventure montalbanaise, nous essayons de garder le cap mais sans avoir les yeux rivés sur le classement. Nous nous contentons de nous concentrer sur les matchs à venir et d'être performants tous les week-ends. Malheureusement, cela ne réussit pas tout le temps, comme lors de notre déconvenue à Mont-de-Marsan.

Mais quand on a déjà goûté à la H Cup, l'Europe doit rester un objectif...

R. J. : A titre individuel, chaque joueur sait que c'est fabuleux de jouer la Coupe d'Europe et que cela demande un gros investissement personnel et collectif. Mais l'Europe n'est pas au centre de toutes les discussions. Disons que c'est plutôt un objectif caché. Nous sentons dans le regard de chacun que si nous avons l'opportunité d'accrocher une place en H Cup, nous le ferons.

Personnellement, vous avez été très sollicité avec la Coupe du monde de rugby à 7. Comment vous sentez-vous ?

R. J. : Je me sens vraiment bien en ce moment, physiquement et mentalement. Cette aventure à 7 a été un véritable bol d'air pour moi au milieu d'un championnat long et épuisant. Je n'ai plus de petites blessures comme en début de saison et cela me permet de m'exprimer pleinement.

La coupure du week-end dernier a quand même dû vous permettre de vous reposer un peu...

R. J. : C'est évident. Il y avait déjà eu deux semaines de coupure pour les équipes du Top 14 au mois de février mais j'étais parti en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis avec l'équipe de France à 7. Un week-end sans compétition permet tout de même de recharger les batteries.

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