L'Usap ne change rien

Par Rugbyrama
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A trois jours de la finale du championnat contre Clermont, le staff et les joueurs de Perpignan ont choisi de se préparer tranquillement à cet événement, sans en subir la pression. Pour cela, il n'ont rien changé à leurs habitudes. Les joueurs et Jacques Brunel sont satisfaits de cette solution.

Ciel bleu, shorts, tongs, et du temps pour prendre un café en terrasse. Un petit air de vacances planait en ce début de semaine aux alentours du stade Aimé-Giral à Perpignan. A l'exception de la file d'attente aux guichets, rien ne laissait à penser que l'Usap se préparait à disputer une finale du Top 14. Sourires aux lèvres, les joueurs de Jacques Brunel évoluaient en toute liberté, sans contraintes ni pression. "Il faut flotter sur l'événement ", rigolait l'ailier Farid Sid, "cela évite d'être écrasé. " Ambiance suréaliste et l'appelation huis-clos n'était pas vraiment appliquée au pied de la lettre avec des mouvements incessants dans les couloirs où Dan Carter allait et venait.

Guirado : "Dans notre bulle"

"Nous pouvons remercier le club qui a fait le nécessaire pour que nous restions ici à Perpignan", rappelait le jeune talonneur Guilhem Guirado, "nous voulions passer une semaine normale. Le but est de rester dans notre bulle, celle que nous connaissons, pour éviter de nous mettre trop de pression." Les Catalans, et notamment la jeune génération, partaient du principe "que sur un match, ce sera du 50-50", résumait un Damien Chouly très décontracté. Des joueurs qui ne fuyaient pas les questions des nombreux journalistes présents en début de semaine, allant même jusqu'à discuter entre eux au lieu de s'esquiver.

Brunel : "Pas bouffer d'énergie"

"Il me semblait que vouloir changer nos habitudes signifiait une certaine peur de cet événement. Nous n'avons jamais changé nos habitudes pendant la saison et, quelque part, il était normal de ne pas le faire maintenant." Après les premiers jours de préparation, le manager de l'Usap Jacques Brunel, se montrait satisfait du choix de cet emploi du temps : "Je pense que mes joueurs n'auront pas bouffé d'énergie dans la préparation. Ils n'auront pas déjà joué ce match à plusieurs reprises dans leurs têtes même si la pression va forcément monter dans les dernières heures." Mais si elle n'est pas destructice, cette pression est nécessaire pour aborder un tel événement.

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